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mercredi, mai 14, 2025
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Une note qui suscite des remous 

Le président de la République, lors de sa dernière intervention télévisée, avait affirmé que la situation permettait la reprise normale  des activités des entreprises et que leurs  salariés devaient retourner au travail, mais il avait bien spécifié que la règle ne s’appliquait aux personnes vulnérables  employées dans ces sociétés. Une semaine après, le ministre du Travail a rectifié en quelque sorte le tir et a publié cette note qui  invite les personnes considérées comme vulnérables  à la Covid-19 à reprendre le travail ou sinon à autoriser la suspension de  leur contrat de travail si cela  est nécessaire. Cette note a commencé à provoquer  un tollé, mais elle répond à la logique du système qui régit les entreprises. Elles  connaissent des difficultés de trésorerie et doivent restreindre leur sortie d’argent.

Une note qui suscite des remous 

« Les entreprises sont autorisées à procéder à la suspension des contrats des  personnes vulnérables à  la Covid-19  ayant consommé et dépassé les quinze jours prescrits par la note du 29 juin si elles ne rejoignent pas leur lieu de travail après ce délai ». Voilà, dans toute sa sécheresse, la teneur de la note émise par le ministre du Travail jeudi dernier. Aujourd’hui, la situation est presque revenue à la normale. L’épidémie est en passe d’être maîtrisée. La logique économique a retrouvé ses droits. Les entreprises ont beaucoup souffert durant ces cinq mois passés et elles doivent  redresser leur situation financière qui est peu reluisante. De nombreuses entreprises ont fait faillites et ont procédé à des licenciements massifs. Le contexte a donc pesé et  la sortie de cette note  a suscité de nombreux commentaires. Elle a été certainement  suggérée par le contexte économique actuel. Pour les employeurs, il s’agit d’une décision logique car ils ne disposent  des ressources  financières leur permettant de continuer à honorer leurs engagements. Cette note va continuer à susciter l’indignation. Mais elle établit un cadre légal dans la situation actuelle.

Patrice RABE

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