La campagne électorale commence officiellement demain et l’ancien président Andry Rajoelina et ses partisans sont prêts à jeter toutes leurs forces dans la bataille. C’est l’impression qu’on ressent à travers toutes leurs déclarations. Ils sont décidés à suivre le calendrier officiel établi par la CENI. Ils rejettent avec force toutes les propositions de leurs adversaires. On pressent que les jours à venir seront extrêmement mouvementés, aucune trêve n’est établie.
Une nouvelle étape va être franchie
La détermination est tout aussi forte sur les deux côtés de l’échiquier politique. Les revendications du collectif des candidats sont considérées par le candidat n°3 et ses partisans comme irrecevables. Le FFKM reprend inlassablement son rôle de médiateur et jusqu’à présent, ses efforts ne semblent pas encore avoir abouti. Aucun des deux camps n’a voulu faire de concession. Les manifestations qui ont eu lieu la semaine dernière ont connu un certain succès et malgré la répression, une partie importante de la population s’est retrouvée aux côtés du collectif dans la rue. L’appel au dialogue et à l’apaisement prôné par les dignitaires religieux ne reçoit aucun écho. Les représentants des candidats ont tous honoré les invitations du FFKM. Les échanges entre les deux parties restent polis, mais on n’enregistre aucune avancée. Le ton adopté en public par les partisans du candidat n°3 est très ferme. Ils continuent à dire que seule l’élection du 9 novembre permettra de faire retrouver la stabilité au pays. Ils ne veulent pas entendre parler d’un accord politique. Ils sont confiants dans le fait que le mouvement du collectif des candidats n’a aucune chance d’aboutir. Ils semblent certains que les manifestations seront efficacement réprimées par les forces de l’ordre. Jusqu’à présent, le collectif des candidats a voulu montrer leur niveau de responsabilité. Le pacifisme dont ils ont fait preuve ne semble pas impressionner leurs adversaires. On va maintenant passer à une autre étape. Leur stratégie va peut-être changer.
Patrice RABE
Il est clair que pour ne pas déloger la mafia et sa clique Rainilainga est leur porte-drapeau jouant le tout pour le tout pour sa survie ! . » Manao vy very ny ainy » et compte sur les » herimpamoretana » mais l’histoire est jalonnée d’exemples que le peuple a toujours le dernier mot !
Parler de mouvement pacifiste alors que des centaines d’entreprises à vocation commerciale sont prises en otage malgré elles et par crainte de profiteurs, de casseurs ou de casseurs est un peu malvenu.
Il y a lieu de ne pas insulter la franchise, le discernement et le sens de la responsabilité. Ou on entre en jeu. Ou on désiste. Et non à toutes palinodies des hommes politiques.
A voir le charivari, il y a Volonté manifeste et palpable de Saborder l’ échéance comme s’il s’agissait d’un banal événement convenu en familile ou d’une Balade entre potes.
Savoir scruter l’horizon est parfois utile car demain est à pourvoir.