Le cabinet de sécurité israëlien a donné son feu vert, hier soir, à l’accord de trêve entre Israël et le Hamas. L’événement est historique car l’intransigeance des éléments les plus durs de chaque camp empêchait toute avancée. L’élection de Donald Trump a certainement été déterminante. La volonté de ce dernier de voir un accord se conclure avant le 20 janvier à poussé les plus réticents à céder. Une chose est sûre cependant, c’est une pression conjointe des équipes de l’ancien et du nouveau président qui a permis d’aboutir à ce résultat.
Une paix fragile, mais Une paix quand même
Les blocages des deux côtés semblaient difficiles à surmonter. Benyamin Netanyahou n’a jamais caché sa réticence vis-à-vis de Joe Biden. Il a toujours affirmé que les pressions exercées par ce dernier ne l’obligeaient pas à agir contre les intérêts d’Israël. Il pouvait le faire car le président sortant a toujours affirmé clairement son soutien à Israël. L’État hébreu a donc continué sa politique agressive contre les Palestiniens. Le nombre de victimes des bombardements de son armée n’a jamais ému les membres du cabinet israëlien. On a cependant senti un infléchissemet du côté palestinien où on a proposé un acord de cessez-le-feu et la possibilté de libérer les otages. Mais aucune avancée n’a eu lieu, les Israëliens multipliant les refus. Le Premier ministre israëlien n’a jamais caché sa préférence pour Donald Trump qu’il considère comme un allié sincère de l’État hébreu. L’élection de ce dernier a donc été un élément fondamental. Il a dit qu’il arriverait à faire régner la paix au Proche-Orient . Il a envoyé son conseiller spécial sur place qui a travaillé de concert avec le secrétaire d’État de l’administration Biden. Les événements se sont accélérés et les négociations qui ont eu lieu à Doha au Qatar ont abouti à cet accord.
Patrice RABE