
Le premier débat qui s’est tenu à l’Université d’Antananarivo le jeudi 8 mai 2025 est le premier d’une longue série.
Stimuler la réflexion collective et inclusive autour des grands enjeux de développement à Madagascar, en donnant une voix centrale à la jeunesse universitaire. L’objectif était atteint en ce qui est du premier débat « Parlons Développement ». Initié avec le soutien du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et la Banque mondiale, cet événement s’est imposé comme un espace de rencontre ouvert entre étudiants, acteurs nationaux et internationaux, experts ainsi que les chercheurs. L’idée étant de favoriser un débat constructif et alimenter les politiques publiques par les attentes et les idées de la jeunesse qui constitue la majeure partie de la population malgache. Soit, un pourcentage de 62,85% sur la tranche d’âge de moins de vingt-cinq ans. L’accès à l’emploi décent et la durabilité, une thématique qui parle auprès du public cible, ont enflammé de façon passionnée et constructive à la fois la première session qui s’est tenue à l’Université d’Antananarivo.
Perspective
Le thème en soi revêt un enjeu prioritaire pour la jeunesse mondiale et reflète les préoccupations majeures d’une génération en quête d’opportunités dans un contexte économique changeant. A termes, le débat « ambitionne de devenir une plateforme d’échange constructif et régulier, pour renforcer la participation citoyenne et encourager des politiques publiques fondées sur des dialogues ouverts et inclusifs. » Pour la suite, les initiateurs envisagent d’organiser d’autres éditions dans différentes villes du pays. Ce, afin « d’aborder les grandes thématiques de développement à travers le prisme des réalités vécues par la jeunesse malgache. » Et de respecter l’esprit même de l’initiative qui est « d’offrir aux jeunes une occasion unique d’interagir directement avec des experts et acteurs clés du monde de l’emploi, d’exprimer leurs attentes, et de contribuer à l’identification de pistes de solutions adaptées à leurs réalités. »
Recueillis par José Belalahy