Une exportation de riz est prévue dès que l’autosuffisance alimentaire sera atteinte en 2027. C’est ce qui est inscrit dans la stratégie nationale de développement rizicole (SNDR 3). Raison pour laquelle, tous les acteurs de la filière tels que les institutions gouvernementales, le secteur privé, les coopératives et les producteurs ainsi que les partenaires techniques et financiers se sont réunis pour discuter la stratégie d’exportation de cette denrée. Exporter du riz à grande valeur ajoutée comme le riz noir et le riz brun de Madagascar est ainsi à l’étude. En effet, ces variétés rizicoles ne font pas partie des variétés ordinaires locales mais elles sont très appréciées par les consommateurs à l’étranger en raison de leur spécificité.
Il est à rappeler que Madagascar était un grand exportateur de riz de luxe sur le marché international à raison de 50 000 tonnes à 70 000 tonnes dans les années 60, d’après les statistiques publiées par la FAO. Mais depuis 1973, les exportations de riz sont en net déclin. La coopérative Koloharena à Amparafaravola n’a pu exporter que 22 tonnes de riz rose usiné conventionnel aux États-Unis en janvier 2009. La Grande île est aussi l’un des gros consommateurs de cette denrée au monde. On est jusqu’à maintenant importateur afin de réguler le marché local. Par ailleurs, il a été évoqué dans le cadre de cette réunion que la production rizicole nationale est en constante augmentation.
Navalona R.
appliquons le bon principe dédié à St Thomas : « croire uniquement ce que l’on voit »
Exporter le riz noir et le riz brun pour importer du riz blanc de mauvaise qualité ??