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mercredi, juillet 3, 2024
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Une session parlementaire qui n’a rien d’extraordinaire

La vie parlementaire s’est déroulée tout à fait normalement comme l’a montré cette première session extraordinaire qui a duré dix jours. Elle a vu la présence de nombreux députés, signe d’un certain changement dans les habitudes de nos élus. Elle a permis d’adopter le projet de loi concernant les sanctions appliquées aux auteurs de crimes sexuels. Des recommandations ont été adressées au gouvernement par les présidents des deux assemblées. C’est lors de la première semaine du mois de mai qu’aura lieu la session ordinaire du Parlement.

Une session parlementaire qui n’a rien d’extraordinaire

Cette session extraordinaire avait été convoquée pour permettre au Premier ministre de présenter le PGE ou Programme général de l’État. C’était l’occasion pour lui de détailler le programme que le chef de l’État veut voir réaliser durant son deuxième mandat. Les grandes lignes en avaient été déjà dévoilées pendant la campagne présidentielle et il s’agit d’un véritable contrat qui doit être respecté. Le chef de l’État a parlé du programme des cent premiers jours lors d’un des premiers conseils des ministres du nouveau gouvernement. Ce PGE renforce les assurances qu’il a données à cette occasion. Les défis à relever sont importants car tout est à reconstruire. L’environnement socio-économique s’est beaucoup dégradé et il faut redonner la foi à la population qui vit dans la misère et l’insécurité. La présidente de l’Assemblée nationale a interpellé le chef du gouvernement pour lui faire part de la situation des Malgaches. Elle a décrit la réalité sans fard. Elle a également demandé à ce que l’esprit de dialogue soit instauré et que les suggestions faites par les citoyens ne soient pas systématiquement réfutées. Le président du Sénat a demandé que les lois adoptées soient suivies d’un décret d’application pour qu’elles ne restent pas lettre morte. A présent, c’est la mise en œuvre du programme du chef de l’État qui va être jugée par les citoyens.

Patrice RABE

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