Avec la publication de la liste des candidats qui vont se présenter aux élections législatives, le processus électoral est en bonne voie. Les 473 prétendants au siège de députés vont bientôt aller à la rencontre de ceux dont ils briguent les suffrages. Cette fois-ci, il y aura beaucoup de personnalités se présentant sous leur propre bannière et désireuses d’apporter un souffle nouveau dans le microcosme politique. Elles sont souvent intervenues dans les débats qui ont eu lieu durant l’élection présidentielle de novembre et espèrent pouvoir apporter leur contribution à la mise en place d’un véritable État de droit. La bataille électorale qui s’annonce sera rude car les plateformes qui se sont constituées ont des stratégies bien élaborées. Chaque camp ambitionne d’avoir une majorité confortable à l’Assemblée nationale. La semaine a aussi été marquée par la passation entre l’ancienne PAN, Christine Razanamahasoa et le vice-président Jean Jacques Rabenirina qui lui succède à la présidence de la Chambre basse. Le principe de la légalité a ainsi été respecté. Le nouveau président dirigera la session ordinaire de l’assemblée qui aura lieu, début mai. La vie nationale suit son cours. Les problèmes auxquels sont confrontés les Malgaches sont toujours présents. Ceux de la Jirama ne sont pas encore résolus, les coupures d’eau et d’électricité ont amené certains habitants à descendre dans les rues. Les manifestations se sont déroulées sans violence, mais elles ont permis aux contestataires de montrer leur indignation. On a appris qu’un expert israélien allait être à la tête du comité de redressement de la Jirama et apporterait son expérience de la gestion financière pour remettre en selle la société d’État.
C’est essentiellement vers le Proche-Orient que les yeux de la communauté internationale sont tournés actuellement. Après l’attaque lancée par l’Iran en début de semaine sur Israël, les pays de la région attendaient de voir quelle serait la riposte de l’État hébreu. Les 300 drones et souhaitaient en rester là. Les pays de la communauté internationale avaient, eux aussi, prôné la modération à Israël. Depuis lundi, le cabinet de guerre israëlien observait un certain mutisme. Ils faisaient planer le doute sur la réponse qu’ils allaient apporter. Les Américains, alliés naturels d’Israël n’ont pas cessé de dire qu’ils ne souhaitaient pas de représailles. La communauté européenne a fait de même. Les Russes et les Chinois ont dit qu’ils ne voulaient pas d’escalade. Le porte-parole du cabinet de Benyamin Netanyahou a affirmé qu’une réponse aurait irrémédiablement lieu. Dans la nuit de jeudi à vendredi, une série d’explosions a été entendue en Iran. Les agences de presse ont tout de suite annoncé que ça pouvait être le résultat d’une action israélienne. Les Iraniens ont affirmé qu’il ne s’était rien produit. Les Israéliens sont restés silencieux. Jusqu’à présent, aucune confirmation n’a été faite. Les observateurs se demandent comment la situation va évoluer et si aucun des protagonistes ne va l’envenimer.
Madagascar semble bien éloignée des foyers de tension qui risquent de perturber l’ordre mondial. Les préoccupations de ses habitants sont plus prosaïques. Il s’agit de la recherche du bien-être quotidien qui est difficile à trouver. La hausse des prix ou la détérioration de leur environnement sont pour le moment des maux plus importants que les conflits qui se déroulent à des milliers de kilomètres d’eux.
Patrice RABE
Comme l’état est totalement absente et pèse rien sur la scène intl et sans véritables positions sur les dossiers chauds, c’est logique!
la population se concentre sur ses difficultés qutidiennes dont le régime actuel est grandement responsable