Représentée par son ambassadeur à Madagascar, Giovanni Di Girolamo, et le représentant pays et directrice de programmes du centre européen d’appui électoral, Eva Palmans, ont procédé à la signature de l’enveloppe supplémentaire, hier, dans les locaux de la délégation de l’Union européenne à Ankorondrano.
Une cérémonie qui a vu la présence des organisations partenaires dans la mise en œuvre du projet, à savoir, le Kmf-Cnoe, l’association Liberty 32, la coalition des radios pour la consolidation de la paix et l’association universitaire pour la promotion du genre. Une seconde contribution au projet d’appui à la prévention et à la gestion de conflits et violences potentiels liés aux élections qui est de l’ordre de 348.716,75 euros provenant de l’instrument contribuant à la stabilisation et à la paix.
Convention. Etaient également présents, lors de cette signature, les Institutions et autres acteurs avec lesquels le projet entretient des collaborations étroites comme la CENI avec qui une convention de collaboration avait été conclue dès le démarrage du projet en janvier 2018 pour une durée de 20 mois. Lors de son intervention l’ambassadeur de réitérer que « l’Union européenne est absolument neutre. On n’a pas de candidat. Notre candidat c’est le peuple ». L’objectif étant d’aider Madagascar à surpasser une phase d’élection complexe. Il tient d’ailleurs à faire remarquer qu’au cas où il y aurait des contestations, cela devrait être conforme aux textes en vigueur. Tout en réitérant qu’il n’y aura pas d’interférence ni d’ingérence de l’Union européenne dans cette élection présidentielle. De son côté, la directrice de l’ECES estime que « le perdant et le gagnant acceptent le verdict des urnes ». Avant d’ajouter que « celui qui perd est le chef de l’opposition ». Le but est d’instaurer la stabilité.
Dominique R.