Pour sa deuxième édition, le festival de l’université d’Antananarivo « Kolotsaina Maroloko » a connu un succès surtout pour les concerts les 15 et 16 décembre. Cependant, c’était aussi le moment de sortir un peu les cours de ses perspectives académiques.
Entre la musique, les expositions, les performances sportives, etc. Des conférences ont, aussi, été organisées, avec des thèmes contemporains. Le 15 décembre, dans les enceintes de la faculté des Sciences, Harilala Ranjatohery, a évoqué l’histoire de la langue malgache.
La professeure de mathématiques, Fanja Rakotondrajao a mis en relation, l’art divinatoire malgache, « sikidy » et les mathématiques, le rapprochement des sciences en quelque sorte. Le lendemain, la professeure Jacqueline Ravelomanana est revenue sur la famine depuis toujours à aujourd’hui.
Le professeur Alexandre Lahiniriko a communiqué sur la période « Mai 72 » en tant que « mère de toutes les crises ». Et enfin, la docteure Bako Rasoarifetra a fait le lien entre le pagne traditionnel « Lambahoany », et ses valeurs patrimoniales.
Sur scène, Tsôta le rappeur, Doubl’Enn, TSD et Jaojoby Eusèbe, le roi du salegy et des bénédictions aux phonèmes plutôt « rock » ont conclu les deux journées.
Maminirina Rado
