La danse se célèbre au Craam dans les enceintes de l’Université d’Antananarivo, du 25 au 30 avril en guise de célébration de la Journée mondiale de la danse. Les meilleur(e)s chorégraphes du moment y sont et seront présent(e)s.
« Ouvert au grand public » tous les jours de 10 à 12h, des ateliers de danses plurielles ont débuté lundi et se termineront le 28 avril. Le hip hop free style sera à l’honneur avec Gasmi, la danse « maray » avec Julie Arisoa, le bachata avec Arnaud Rea, et enfin, le dancehall hybrid avec Belly Sid.
Pour ce faire, les participants et participantes devront s’acquitter d’un droit de participation. Vendredi, à la même plage horaire, le film « Movement, (R)evolution Africa » sera projeté, suivi par une séance d’échange avec des « intervenants et artistes dans le monde de la danse ».
Ces quatre animateurs et animatrices ne sont plus à présenter dans le milieu de la danse de la Capitale. Ils et elles font partie de la nouvelle génération. Dans le milieu des années 2010, la danse attirait les adolescents.
Un phénomène boosté par les films hollywoodiens centrés sur ces groupes de rap, avec des personnages issus des quartiers défavorisés qui s’en sortent grâce à la danse, surtout urbaine. Puis, le phénomène s’est quelque peu estompé.
Tandis que la danse de salon l’a devancée, vers la fin des années 2000. Attirant surtout les universitaires et les jeunes mères. Mais depuis quelques années, la danse semble être une discipline silencieuse.
Maminirina Rado
