Elle a toujours milité contre la squattérisation du territoire du département Droit et Sciences Politiques à l’université d’Ambondrona, à Majunga. Le terrain est litigieux et l’affaire a été traînée en justice qui, récemment, a rendu son verdict en faveur de l’université. Le jugement a été affiché sur le terrain, une manière de sensibiliser les squatters à quitter prochainement les lieux. Mardi dernier, des gens de bonne foi ont alerté que les occupants illicites ont détruit les affiches. La directrice s’est rendue illico sur place. Elle a constaté les faits tout en prenant des photos. En l’apercevant, des gens qui sont sûrement parmi les squatters ont arraché de force son téléphone portable. Les bruitsont circulé rapidement sur les réseaux sociaux que la dame a été blessée à la suite de cet événement. « Oui, il y avait des agressions verbales suivies de prise par force du téléphone portatif de la directrice du département Droit et Sciences Politiques. Par contre, il n’y avait pas de personnes blessées dans nos rapports », a expliqué le chef de la circonscription interrégionale de la gendarmerie. Les responsables ne sont pas des étudiants, selon toujours les renseignements de la gendarmerie. Sur cette affaire, notre source d’indiquer que la victime de l’agression va ester en justice via une plainte à Parquet. La squattérisation dans les enceintes de l’université publique est devenue banale dans le pays. Les cas varient entre constructions sauvages et occupations illicites des cités U. A Ankatso, on en voit de toutes les couleurs et ce type de problème devient récurrent. Des villas, des épiceries, des épi-bars, des mini-blocs médicaux et mêmes des marchands de rues s’y trouvent au point où les cités Universitaires sont en désordre. Et c’est ainsi que sont devenus ces endroits qui sont censés produire nos élites de demain.
D.R