
Le Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l’enseignement supérieur (SECES) a tenu parole. Les activités pédagogiques et de recherche auprès des universités d’Antananarivo, Mahajanga et Fianarantsoa ont été suspendues hier. Idem pour les centres de recherche. Des étudiants sont encore venus à Ankatso mais ils sont rentrés bredouilles. La contestation du rejet de la loi relative à l’autonomie des universités par la Haute cour constitutionnelle (HCC) se trouve au cœur des revendications de ce syndicat. Les enseignants ont rappelé à maintes reprises l’importance de la promulgation du projet de loi y afférent. Cette journée morte se poursuivra encore si des mesures ne sont pas prises par les autorités concernées selon le SECES. De l’autre côté, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), le Pr Elia Béatrice Assoumacou a lancé un appel au calme. Elle a indiqué dans la foulée que seul le dialogue, voire même une table ronde, pourrait résoudre ce problème et instaurer la paix sociale à l’université. Elle a ainsi invité les enseignants et les chercheurs à revenir sur la table ronde et à reprendre le dialogue concernant cette discorde.
Narindra Rakotobe