La fête nationale espagnole a été célébrée, mercredi soir à l’Urban Hotel Ambatonakanga, devant un parterre de personnalités publiques, mais également de l’art comme Rajery, le valihiste et Laza le président du festival « Les rencontres du film cours ».
A la fois photographe attitré de la célébration, Fidisoa Ramanahadray, chef de file de l’unique festival de la photographie à Madagascar « Sar’nao » était également présent. Une célébration festive et conviviale. Décidément, l’Espagne est un pays de musique et d’art.
Cette communauté, présente à Madagascar, possède également un sens du contact particulièrement chaleureux. Sans ostentation et avec une relation débutée avec Madagascar en 1966, quelques années après l’indépendance malgache.
Dans son discours, Nerea Basauri Barruetabeña, assistante consulaire, a soulevé le rapprochement des deux pays à travers des valeurs, des arts, des visions du monde… en partage. Mais aussi, l’envie sincère de l’Espagne de raffermir la collaboration avec Madagascar, malgré la différence de la situation économique.
La présence espagnole est assez discrète à Madagascar, cependant, elle est active depuis quelques années dans le domaine de l’art. Un festival du cinéma espagnol est devenu un événement cinématographique majeur à Antananarivo.
Des échanges musicaux sont également effectués entre les deux pays, avec des artistes de renom et des découvertes. Au niveau commercial, la balance exportation-importation penche en faveur de Madagascar.
Sur le plan politique, l’Espagne est plutôt réservée, s’alignant souvent aux positions de l’Union européenne.
Maminirina Rado