La commune rurale d’Andina à près d’une vingtaine de kilomètres à l’Ouest dans le district d’Ambositra, région d’Amoron’i Mania est très prospère dans le domaine agropastoral et minier. Mais malheureusement, ses habitants vivent dans la précarité pour la majorité, ne pouvant profiter pleinement de ses privilèges. À cause principalement du mauvais état des infrastructures, comme les pistes d’accès et les dessertes des zones de production. Comme l’illustre bien cette campagne de récolte et de collecte de tomates qui bat son plein à Andina et qui comme chaque saison fait voir rouge aux producteurs sous un temps souvent capricieux, où le soleil et la pluie s’entremêlent.
Produit phare.Dans la commune rurale d’Andina, un des produits phares de cette localité est la culture de tomates après la culture d’oranges en déclin. La campagne de tomates débute en octobre pour prendre fin en novembre-décembre et laisser impérativement place à la campagne rizicole. La culture de tomates se fait, en effet, dans les rizières.
Déficits.Pour cette campagne 2023, la production est très bonne, au point de faire chuter les prix sur le marché local passant de 15 000 à 18 000 Ar le « garaba », un panier d’une contenance de 8 à 10 kg en période normale contre 2 000 ar à 5 000 Ar actuellement. Un contexte qui n’est pas sans engendrer des déficits aux producteurs. L’emballage, les frais de transport à dos d’hommes, les engrais, les produits phytosanitaires sont sans cesse en augmentation. À cela s’ajoute l’insuffisance de collecteurs sur place à cause de l’état des routes et de l’insécurité.
Unité de transformation.Le souhait maintes fois réitéré des producteurs d’installer une unité de transformation sur place pour créer de la valeur ajoutée tarde de faire sa sauce. Les paramètres à la réalisation de ce projet ne sont pas encore réunis à ne citer que l’insécurité, l’état des routes, l’énergie hydroélectrique et surtout la volonté de nos dirigeants.
CHAN MOUIE Jean Anastase
