
Dorénavant, le nouvel an malagasy commence à retrouver son blason d’or. Ces derniers jours, les gens se sont afflués pour célébrer le nouvel an malagasy
Il a fallu plus d’une décennie pour que la population s’intéresse au nouvel an malagasy. Par rapport à l’année dernière, la célébration du nouvel an malagasy a connu un engouement inhabituel. Au Tahala Rarihasina, le public démontre un vif intérêt pour les us et coutumes. Avec les organisateurs, tout feu et tout flamme, ces derniers ont assuré expliquant en bonne et due forme les pratiques durant la célébration du nouvel an malagasy.
Selon Victor Randriamihanta du « Trano Koltoraly », « chaque nouvel an est marqué par le « fidiovana » et le « tso-drano ». Ces deux grands points traduisent le bain royal et la bénédiction. Tradition datant de la monarchie dont le but est de remettre en avant, la valeur culturelle en donnant de l’importance au calendrier malgache. »
Interêt. Force est de constater que cette année, l’évènement a suscité la curiosité et l’intérêt du public. Mis à part l’accomplissement des rites à Mahamasina, l’exposition au Tahala Rarihasina a permis de mettre la lumière sur plusieurs traditions perpétuées, comme la signification du « fidiovana » avec les quatre éléments que sont le feu, l’eau, la terre et l’air, l’impact de la bénédiction des Ampanjaka sur la vie de la population ou encore l’utilisation du « Sahafa » dans toute la Grande île selon la région.
Dans la soirée du samedi, le feu sacré est allumé. A 8h, lanternes et lampions à la main, les gens présents ont fait le tour du stade de Mahamasina en signe de festivités. S’ensuit alors le traditionnel « Tsimandrimandry ». Hier matin, la fête était à son épicentre. Les Olobe et Ray aman-dreny ont prononcé des bénédictions pour la population, matérialisées par le « fafy rano ». Plus tard, les chants et danses ont animé les vœux de bonne année de toute part. Une célébration qui apporte de l’espoir dans le cœur de tout un chacun.
Zo Toniaina