« America first » tel est le leitmotiv du prochain président des Etats-Unis, il entend par-là, que dorénavant son pays s’emploiera d’abord à s’occuper de ses problèmes domestiques et accessoirement ceux des autres. Et ce n’est pas sans conséquence sur les interventions directes ou indirectes américaines dans le monde. Les premiers qui en feront les frais seront l’Ukraine et Israël et accessoirement la Corée du Sud et Taiwan. Mais retenons l’Ukraine parce que l’appui américain est vital pour ce pays et par conséquent de l’issue de la guerre avec la Russie. Et ce n’est pas pour rien qu’on parle de plus de négociations entre Kiev et Moscou. Il faut dire que les deux capitales semblent avoir intérêt que les canons se taisent. Zelenski n’a reçu que la moitié de l’appui en matériels et financier promis par Biden tandis que celui qu’on attend des Européens devient de plus en plus parcimonieux. De son côté, Poutine est de plus en plus gêné, on parle de 300 millions de dollars par jour de dépense, sans compter les 600 000 soldats tués depuis le début du conflit; et que dire des destructions considérables de matériels militaires ? L’Ukraine ne peut toujours compter sur la résilience de sa population avec son arsenal industriel qui s’amenuise et les bombardements incessants russes. En résumé, économiquement, les deux belligérants sont apparemment épuisés, d’où peut-être ces petits pas furtifs vers la table de négociations. Poutine a dit : « Il n’y aura pas de négociations si on ne tient pas compte des réalités sur le terrain (régions annexées et la Crimée) », tandis que Kiev maintient fermement ses revendications territoriales (le Donbass et la Crimée).
Alors Kiev va -t-il concéder des territoires et pouvoir adhérer officiellement à l’OTAN, il semble que ce soit le seul compromis qui peut régler le conflit. Les deux sont-ils d’accord pour cet accord ? Ce sera difficile mais un autre enjeu entre en ligne de compte, leur maintien au pouvoir. L’incursion ukrainienne en territoire russe et surtout la marche facile des troupes d’Evgueni Prigojine, (Wagner), sur Moscou devraient faire réfléchir le maître du Kremlin sur la fragilité de son pouvoir. Il en est de même pour Zelenski, il n’aura pas toujours les Américains, et les Européens pour le soutenir.
Va-t-on vers la fin de la guerre en Ukraine ?
« America first » tel est le leitmotiv du prochain président des Etats-Unis, il entend par-là, que dorénavant son pays s’emploiera d’abord à s’occuper de ses problèmes domestiques et accessoirement ceux des autres. Et ce n’est pas sans conséquence sur les interventions directes ou indirectes américaines dans le monde. Les premiers qui en feront les frais seront l’Ukraine et Israël et accessoirement la Corée du Sud et Taiwan. Mais retenons l’Ukraine parce que l’appui américain est vital pour ce pays et par conséquent de l’issue de la guerre avec la Russie. Et ce n’est pas pour rien qu’on parle de plus de négociations entre Kiev et Moscou. Il faut dire que les deux capitales semblent avoir intérêt que les canons se taisent. Zelenski n’a reçu que la moitié de l’appui en matériels et financier promis par Biden tandis que celui qu’on attend des Européens devient de plus en plus parcimonieux. De son côté, Poutine est de plus en plus gêné, on parle de 300 millions de dollars par jour de dépense, sans compter les 600 000 soldats tués depuis le début du conflit; et que dire des destructions considérables de matériels militaires ? L’Ukraine ne peut toujours compter sur la résilience de sa population avec son arsenal industriel qui s’amenuise et les bombardements incessants russes. En résumé, économiquement, les deux belligérants sont apparemment épuisés, d’où peut-être ces petits pas furtifs vers la table de négociations. Poutine a dit : « Il n’y aura pas de négociations si on ne tient pas compte des réalités sur le terrain (régions annexées et la Crimée) », tandis que Kiev maintient fermement ses revendications territoriales (le Donbass et la Crimée).
Alors Kiev va -t-il concéder des territoires et pouvoir adhérer officiellement à l’OTAN, il semble que ce soit le seul compromis qui peut régler le conflit. Les deux sont-ils d’accord pour cet accord ? Ce sera difficile mais un autre enjeu entre en ligne de compte, leur maintien au pouvoir. L’incursion ukrainienne en territoire russe et surtout la marche facile des troupes d’Evgueni Prigojine, (Wagner), sur Moscou devraient faire réfléchir le maître du Kremlin sur la fragilité de son pouvoir. Il en est de même pour Zelenski, il n’aura pas toujours les Américains, et les Européens pour le soutenir.
M.Ranarivao
Les missiles » longue portée » finalement autorisés par Biden ne changeront pas la donne .