De nombreux pays africains ont reçu leurs premiers lots de vaccins. Leur campagne de vaccination a commencé ou va commencer. Madagascar va prendre un léger retard, mais comme on dit , mieux vaut tard que jamais. Certes, on part un peu dans l’inconnu, mais devant l’ampleur de l’épidémie, il fallait agir. La vaccination a fait ses preuves dans les pays de l’hémisphère nord. Une partie importante de la population y est donc déjà immunisée. L’Académie malgache de médecine a pris ses responsabilités et a affirmé que la vaccination était un moyen efficace pour contenir la propagation du virus. Les ravages causés par le variant qui est en train d’essaimer chez nous, nous laissent totalement désemparés. Maintenant, l’Etat doit organiser l’étape suivante.
Vaccin anti Covid-19 : La messe est dite
Les campagnes de vaccination en Europe, aux Etats-Unis, en Chine, en Russie et dans d’autres pays, ont eu l’effet escompté, à savoir ralentir voire stopper la progression de l’épidémie. La population d’Israël est maintenant totalement immunisée. Les dirigeants malgaches, forts de la possession du Covid organics et du CVO+, avaient repoussé avec dédain le projet Covacs de l’OMS, offrant des lots de vaccins aux pays pauvres. Madagascar a cependant été rattrapée par la pandémie et la seconde vague est en train de submerger le pays. La représentante de l’OMS a relancé nos dirigeannts, leur rappelant que le vacciné était un moyen efficace pour immuniser la population. Les ravages provoquées par le variant ont commencé à affoler les Malgaches. Le pouvoir s’est accroché à l’idée que le Covid organics et le CVO+ étaient amplement suffisants. Mais à l’intérieur du pays, de nombreuses voix se sont élevées pour réclamer la vaccination. Il s’agissait de voix autorisées, mais aussi de celles de simples particuliers. En parlant de réclamation venant d’opposants, le pouvoir s’est enferré dans une logique difficilement défendable. Il a donc fini par s’adresser à l’académie de médecine. Ses membres ont donné leur avis de manière objective et ont recommandé le recours au vaccin. Maintenantt, la messe est dite et il n’est plus question de reculer.
Patrice RABE