Madagascar a exporté 1 925 tonnes de vanille vers la France et les Etats-Unis l’année dernière.
Nombreux sont les problèmes rencontrés au sein de la filière vanille. On peut citer entre autres, la récolte de la vanille immature, l’utilisation des sacs non conformes, la vanilline de synthèse. Raison pour laquelle, le ministère du Commerce et de la consommation a réuni dernièrement l’ensemble des exportateurs de ce produit phare du pays. L’objectif est de réorganiser cette filière porteuse tout en valorisant notre avantage comparatif.
Climat des affaires. Rappelons que Madagascar a exporté 1 925 tonnes de vanille l’année dernière, principalement vers la France et les Etats-Unis. Quant à la vanille broyée, les exportations de la Grande île étaient à 155 tonnes. L’Allemagne en constitue le plus grand importateur, viennent ensuite les Etats-Unis. La création d’un bon climat des affaires pour les opérateurs qui oeuvrent dans la filière a également fait l’objet de cette réunion entre les deux parties. Dans le cadre de cette réorganisation de la filière, l’établissement d’un cadre permettant à tous les acteurs de la filière d’évoluer sur le long terme a été évoqué. Il faut que les 80 000 familles de planteurs de vanille puissent également en bénéficier. En fait, les conditions de travail des planteurs comme le cas de Bemanevika dans la région de la SAVA ont fait entre autres l’objet de discussion.
Synergie. Par ailleurs, le ministre du Commerce et de la Consommation, Narson Rafidimanana a assuré les exportateurs qu’il va renforcer la synergie des actions entre les différents ministères concernés par la filière vanille comme le ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation et des Finances et du Budget. Notons que la qualité de la vanille de Madagascar reste une des meilleures au monde. La Grande île détient la première place en tant que plus grand producteur mondial.
Recueillis par Navalona R.
