La transmission homme-animal est, une fois de plus, source d’interrogation. Un premier cas survenu à Paris est rapporté dans un article mis en ligne le 10 août dernier par la revue scientifique The Lancet, faisant état d’un cas de variole du singe chez un chien.
Les propriétaires de l’animal, eux-mêmes infectés par le virus de la variole du singe, ont découvert, douze jours après leurs premiers symptômes, des pustules sur l’abdomen et l’anus du chien. Rappel des faits : deux hommes vivant ensemble mais n’ayant pas de rapports sexuels exclusifs, présentaient des symptômes évocateurs de la variole du singe, notamment les pustulessur quelques parties du corps. Les deux hommes s’étant rendus à l’hôpital, leurs tests ont révélé par la suite qu’ils étaient bel et bien positifs à la maladie. Douze jours après l’apparition de leurs premiers symptômes, leur chien commençait également à présenter quelques symptômes : des lésions incluant des pustules sur l’abdomen et une petite ulcération anale. Le diagnostic est vite posé car le test PCR effectué sur le chien s’est également révélé positif à la variole du singe.
Dans la mesure où les propriétaires du chien ont affirmé dormir avec leur animal de compagnie, la question de la transmission de l’homme aux animaux a été, une fois de plus, soulevée. La revue en ligne The Lancetsouligne que « Dans les pays endémiques, seuls les animaux sauvages, notamment les rongeurs et les primates, sont porteurs du virus de la variole du singe. Cependant, la transmission du virus chez les chiens de prairie a été décrite aux États-Unis et chez les primates en captivité en Europe en contact avec des animaux infectés importés. L’infection chez les animaux de compagne tels les chiens et les chats, n’a jamais été signalée ». Rappelons que le 23 juillet 2022, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré l’urgence de santé publique, concernant la variole du singe.
Recueillis par Hanitra R.
