Le réseau Tihava a tenu une première grande réunion hier à Faravohitra. Une occasion de rappeler que les violences envers les femmes ne concernent pas seulement les violences physiques. Durant l’année 2013, 906 plaintes ont été reçues par le réseau. Un chiffre plus ou moins élevé qui prouve que la violence envers les femmes est partout. Si les centres de prise en charge sont assez peu nombreux à Madagascar, les associations, ONGs et divers centres déjà en place font tout pour accompagner, ne serait-ce que psychologiquement, ces victimes et survivantes des violences. Mais puisque la violence résulte du poids de la culture, mettant la place de la femme dans une position de soumission par rapport à l’homme, des séries de sensibilisations sont nécessaires pour espérer aboutir à un changement de comportement.
Anjara Rasoanaivo