Pour Silo et Samoela, il n’y a pas de petits et de grands spectacles. Quand l’auteur de Silography et « Monsieur Bandy akama » se produisent en cabaret, c’est toujours entouré de leurs meilleurs musiciens. Et parfois, ils réservent même de très belles surprises.
Vendredi dernier, les inconditionnels de Silo et du « bad boy des chansons à texte » ont passé une soirée mémorable ! Contrairement au dicton affirmant qu’« une fois n’est pas coutume », toutes les représentations de Samoela n’enregistrent que succès. Celui qui a eu lieu hier au Paprika s’est donc également tenu dans une ambiance très animée et très chaleureuse, comme l’interprète de « Zana-bahoaka » sait si bien le faire. Presque tous les morceaux ont été repris en chœur par le public. Samoela enchaîne les morceaux comme « Richard le popman », « « Havako mamomamo », « Areheto ny poteau » sous le regard époustouflé de ses inconditionnels qui ne cessaient d’en redemander et qui dansaient sous chacun de ses airs. Comme la plupart de celui de «Monsieur Bandy akama », le cabaret de vendredi au Paprika n’a pas fait exception à la règle et a été à la hauteur. Ce rendez-vous était d’autant plus une manière de rendre l’utile à l’agréable car les fonds récoltés lors de cette soirée organisée par le Rotary Ivato vont servir à la construction d’une école publique.
Silo, au Piment Café n’a pas été moins époustouflant. Comme toujours, le multi-instrumentiste a surpris, et a conquis les noctambules qui étaient pourtant déjà acquis à sa cause. Accompagné de ses complices, Christelle Ratri, la jeune bassiste qui n’a cessé d’étonner depuis sa découverte et de Cédrick Ratovoarison à la batterie, Silo a transporté le public dans un voyage musical où se relaient et se fusionnent le rock, le jazz ou encore le « tsapiky ». Un beau mélange qui s’est révélé très riche, un peu fou parfois mais éclatant de vitalité.
Mahetsaka
