Vendredi 21 janvier
Ifanihy pour une première de l’année
Ifanihy va être sur la scène de l’Annexe le Zoma Antaninandro aujourd’hui à partir de 17h30. Quand on évoque Ifanihy, la chanson « Lemena » vient tout de suite à l’esprit. Un drame marin, où il chante tel un voyageur déphasé et les péripéties d’un pêcheur perdu dans les vagues sans espoir de retour. À l’époque de cette chanson, plusieurs artistes ont aussi chanté la mer, « Benoro » de Lôlô sy ny tariny par exemple. L’occasion donc de passer un moment nostalgique avec celui qui a consacré « Lesabotsy » en petit héros de la déscolarisation forcée.
Pour le plaisir des sens avec Tinah
Envie de regarder se trémousser une des plus aguichantes chanteuses de variétés du moment, le Bônara Be 67 ha propose Tinah ce soir à partir de 21 h. Cette chanteuse a été sous les ailes de Willy, une tête d’affiche il y a quelques années mais qui aujourd’hui semble avoir mis un frein à son succès. Il a été derrière les hits tels que « Aza maka lagy », « Vita tantara » qui l’ont clairement mis au-devant de la scène. Aujourd’hui, Tinah vole de ses propres ailes. Elle a fondé son groupe et chante son propre répertoire.
Samedi 22 janvier
Rootsikalo épaulé par deux acolytes
« Show urban » au Jao’s Pub Ambohipo demain à partir de 21h. Sur scène se trouveront Rootsikalo, un nom du ragga malgache, une pointure qui attend vraiment d’exploser. Il partagera la scène avec Stan Jah et Kriss Killah, deux jeunes hommes qui se trouvent dans le sillage de Rootsikalo. Une soirée dynamique et pleine d’étincelles en perspective. Les titres comme « Tiako ho ahy », « Tsio drivotra », « Mangina ny aty » seront sûrement appréciés des noctambules. Les deux autres chanteurs auront tout à prouver sur scène.

Richard Ranarivony sur le rapport homme/forêt
« Des hommes et des forêts de l’harmonie à la conflictualité » par Richard Ranarivony au Musée de la Photo à Anjohy demain de 8h à 9h. « Avant le XIXe siècle, le rapport de l’homme à la forêt était contrôlé, équilibré et harmonieux. La sacralité de la forêt, les traditions et les mythes permettaient d’éviter les coupes aberrantes d’arbres et les feux de forêt. La forêt jouait à la fois un rôle nourricier et protecteur ». Richard Ranarivony est titulaire de l’habilitation à diriger des recherches (HDR), il enseigne l’histoire générale de l’Afrique à l’Université d’Ambohitsaina.

À découvrir au No Comment bar
Nisea montera au No Comment Bar demain soir à partir de 20h. Un groupe de rock à surveiller. Enjambant plusieurs approches, avec la limpidité des années ‘2000, ou encore les lignes mélodiques des années ’80, il y a presque un peu de tout. Voilà pourquoi il est encore difficile de décerner l’identité musicale de ce rock band. Il est nécessaire de le voir sur scène pour constater toute sa panoplie musicale. Il possède déjà des titres comme « Fatomaty », « Tahaka azy » et bien d’autres encore.

Dimanche 23 janvier
Jaw’s Band en périphérie
La chorale Jaw’s Band ouvrira son année des cantiques par un concert à l’église Mandrarahody Fanantenana dimanche à partir de 15h. « Ny anarany irery ihany », c’est l’intitulé de cette représentation. La mode des ensembles vocaux a fait rage il y a une quinzaine d’années. Plusieurs formations ont ainsi vu le jour. Puis, cela s’est tassé. Jaw’s Band, issu de cette génération, a persévéré. Maintenant, il est incontestablement l’une des formations ayant le plus de notoriété dans ce domaine.
Maminirina Rado