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vendredi, juillet 4, 2025
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Vente du CEG Analamahitsy : Vente du CEG Analamahitsy

La vente du CEG Analamahitsy a été démentie par le MEN et la CUA.

Les premiers concernés par l’affaire du CEG Analamahitsy ont réagi hier et toutes les parties démentent « une vente du terrain » .

L’annonce d’une éventuelle vente du CEG Analamahitsy à un opérateur d’origine indo-pakistanais a créé une vive réaction de la part des observateurs de la vie publique. Une nouvelle qui arrive mal face à la situation que traverse l’éducation nationale actuellement. Les concernés ont réagi en apportant des explications sur l’affaire. Pour sa part, le MEN (Ministère de l’Education Nationale) a

attiré l’attention des citoyens sur la loi organique N°2014-018 du 14 août 2014 régissant les compétences, les modalités d’organisation et de fonctionnement des Collectivités territoriales décentralisées ainsi que la gestion de leurs propres affaires qui stipule que « la gestion des infrastructures relatives à l’éducation et à l’enseignement, en outre, les EPP et les CEG, est assurée par la Commune » . Le MEN d’ajouter qu’une convention a été signée entre « le ministère de tutelle, la commune urbaine et un partenaire pour la gestion des infrastructures » . « Une convention qui entend garantir l’intérêt des élèves et leurs parents », peut-on lire dans le communiqué du ministère.

CUA. La réaction de la Commune urbaine d’Antananarivo quant à elle, a été tournée sur la compétence de ladite commune en matière de vente de terrain. En effet, lors d’un point de presse organisé à l’hôtel de ville hier, le premier adjoint au maire, le colonel Ramboasalama a affirmé que « la maire de la commune urbaine d’Antananarivo n’a jamais signé un quelconque acte de vente relatif au terrain sur lequel est implanté le CEG Analamahitsy ». Et de noter que « si la commune procède à la vente d’un terrain, la vente doit passer par la validation du conseil municipal ». Avant d’enchérir que « selon les informations recueillies auprès du MEN, le terrain en question appartient à un particulier ». Le premier adjoint au maire de la CUA toutefois de mentionner qu’une « convention a été signée entre la CUA et le MEN pour la gestion des infrastructures ». « Une initiative qui tend justement à garantir l’intérêt des enfants et de leurs parents » a-t-il fait indiquer Par ailleurs, le ministère a fait savoir – toujours dans son communiqué – qu’il est prêt à annuler la convention si cela ne porte pas sur les objectifs susmentionnés.

Recueillis par José Belalahy

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