Les ventes illicites des terrains de la Commune urbaine d’Antananarivo ont défrayé la chronique. Comme le cas de l’historique jardin d’Antananarivo qui a changé de main après des manœuvres douteuses de certaines personnes. Ou la vente de la Villa Elisabeth, résidence professionnelle de l’ancien président Albert Zafy, qui a fait scandale. Ou encore la commercialisation d’un terrain de la municipalité dans le 5ème arrondissement. Ce sont des dossiers qui sont actuellement au niveau de la justice après la saisie du pôle anti-corruption. Mais depuis 2019, les autorités judiciaires sont silencieuses sur la suite de ces affaires. Et ce, malgré les poursuites qui ont été engagées. Des enquêtes sont menées, certaines personnes ont été mises sous mandat de dépôt, tandis que d’autres ont pris la poudre d’escampette. Le sort de toutes les personnes qui ont été mouillées dans ces affaires n’est toujours pas connu. L’affaire est-elle étouffée ? La balle est dans le camp du pôle anti-corruption qui devrait témoigner de sa crédibilité dans la gestion de ces dossiers qui ont fait scandale.
Rija R.