
Madagascar s’inscrit cette année dans la dynamique internationale et continentale en célébrant conjointement la Journée mondiale de la statistique (JMS) et la Journée africaine de la statistique (JAS) 2025. La cérémonie d’ouverture s’est tenue hier à la salle de conférence du Bâtiment Plan à Anosy, en présence des représentants de l’UNICEF, de l’UNFPA, de l’Institut national de la statistique (INSTAT), ainsi que de plusieurs partenaires techniques et financiers. Placée sous le thème mondial « Conduire le changement avec des statistiques et des données de qualité pour tous » et le thème africain « Tirer parti des innovations en matière de données et de statistiques pour promouvoir une société juste, pacifique, inclusive et prospère pour les Africains », cette double célébration rappelle le rôle stratégique de la statistique dans la décision publique. Pour les organisateurs, elle met en avant des notions au cœur de l’actualité nationale : changement, innovation, justice sociale, inclusion et paix, autant de valeurs que Madagascar associe au processus de refondation institutionnelle.
Transparence
L’événement réunit des acteurs institutionnels, des experts nationaux et internationaux, des partenaires techniques et financiers ainsi que des représentants du monde académique. Les échanges se structurent autour de trois thématiques majeures, notamment la transformation socio-économique par l’innovation statistique, la construction d’un écosystème statistique moderne et inclusif, et l’importance de statistiques de qualité pour renforcer la planification et la résilience nationale. Dans un contexte de fortes attentes citoyennes, la disponibilité de données fiables, accessibles et désagrégées apparaît comme un enjeu central pour éclairer les politiques publiques. Au nom du ministre de l’Économie et des Finances, le directeur de Cabinet, Zo Razafindrakoto, a rappelé le rôle de la statistique dans la transparence, la redevabilité et la bonne gouvernance. Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à moderniser les infrastructures statistiques, renforcer les compétences des professionnels, garantir l’indépendance des institutions et promouvoir une véritable culture de la donnée au sein de l’administration. Il a également insisté sur le potentiel des innovations technologiques – intelligence artificielle, mégadonnées, digitalisation – pour améliorer la qualité et la rapidité des productions statistiques.
Antsa R.





