
D’après les résultats provisoires, l’IRMAR a raflé cinq chefs-lieux des ex-provinces sur six.
L’ancien président Marc Ravalomanana a fêté son 75e anniversaire le 12 décembre dernier. Un anniversaire célébré au Magro Behoririka avec quelques-uns de ses fervents partisans. « Dada » aurait certainement voulu célébrer ses 75 printemps autrement. Mais le sort en a décidé ainsi. D’après les derniers résultats encore non officiels, la candidate de l’IRMAR Harilala Ramanantsoa a gagné la course à la Mairie de Tana avec plus de 43% des voix contre 38% pour son adversaire direct Tojo Ravalomanana. Environ 2 000 voix d’écarts sépareraient les deux candidats. Marc Ravalomanana a toujours bénéficié de 100 000 voix, voire plus, à Antananarivo lors de précédentes élections. Pour ces communales du 11 décembre, son fils Tojo Ravalomanana était à 74 000 voix. Un chiffre alarmant à ne pas prendre à la légère pour l’opposition et le Tiako i Madagasikara car cela pourrait signifier que bon nombre des partisans commencent à lâcher Dada. La décision de ce dernier de présenter son propre fils au lieu de soutenir un candidat qui incarne une vraie relève politique au sein de son parti, a certainement eu des répercussions et a pu provoquer ce désintéressement général au sein des Zanak’i Dada. Il faut reconnaître, en effet, que Tojo Ravalomanana n’a pas fait l’unanimité au sein de son propre parti. Présenter un parlementaire ou des figures du TIM tels que Maître Hanitra Razafimanantsoa ou le député Todisoa Andriamampandry aurait été la logique. Il est aussi important de souligner qu’à l’issue de ces dernières communales, le parti de l’ancien exilé d’Afrique du Sud a été battu au niveau de 5 Chefs-lieux des ex-Provinces, à savoir Antananarivo, Mahajanga, Toamasina, Fianarantsoa et Toliara. Seul Antsiranana a fait exception en ne votant pas pour le candidat de l’IRMAR.
Retraite politique. En tout cas, cette erreur risque d’être fatale pour l’ancien président Marc Ravalomanana. Cette énième défaite risquerait d’être le point de départ qui le pousserait vers la retraite politique dans la mesure où aucun événement politique majeur n’est prévu d’ici la prochaine élection présidentielle de 2028. À presque 80 ans, « Ravalo » ne pourra certainement plus briguer un nouveau mandat électif et revenir enfin au pouvoir après presque 20 ans dans l’opposition. Bon nombre d’observateurs estiment aussi que ces élections communales du 11 décembre vont mettre fin à la rivalité politique entre Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana. Une rivalité qui a marqué le paysage politique malgache depuis une quinzaine d’années. La question est donc de savoir quelle stratégie cette opposition, gangrénée par la division et à court de stratégie, va adopter pour mettre fin à cette longue période d’échecs à répétition provoquant la déception au sein de ses partisans ?
Davis R
OSY MAINTY avec son kirin’antitra et RAINILAINGA avec son incompétence ne doivent leur ancrage politique qu’avec les mesquineries de VAZIMBAKELY de l’AVI !
Toujours le même scénario: la guerre et après l’apaisement ! Comédiens !
Les présidents des fokontany ont bien fait leurs boulots, en ayant amputé la liste électorale des potentiels électeurs TIM .Beaucoup d’électeurs figurant dans la liste électorale lors des législatives ont été surpris de ne pas figurer dans la liste des élections municipales.
De plus les ordonnances, tripatouillages des PV et bourrages d’urnes ont fait leurs effets.