Depuis le début du processus électoral, les candidats de l’opposition ont déjà soulevé différents cas d’infraction et d’abus. Poussés à bout, certains d’entre eux envisagent d’engager une procédure judiciaire contre les candidats du pouvoir.
Les réactions continuent à s’enchaîner. La tournée présidentielle qui tombe en plein contexte de campagne continue à susciter de l’incompréhension mais surtout de l’indignation, surtout dans le camp de l’opposition qui se sent « victime d’une violation répétée de la loi ». Hier, sur les ondes de l’AZ Radio, Hanitra Razafimanantsoa a laissé entendre qu’ « une plainte commune de l’opposition est en gestation ». Reste à savoir si cela se fera avant ou bien après le scrutin du 29 mai. La candidate Firaisankina du Ier Arrondissement a avancé tout de même la possibilité de formuler des requêtes pour disqualification des candidats du pouvoir.
Inaugurations. Environ 38 districts sont concernés par ce que l’équipe de la présidence de la République appelle des « descentes sur terrain ». Si le mot inauguration a été évité dans les différentes communications émanant d’Ambohitsorohitra, les activités dans lesquelles le chef de l’Etat s’est livré depuis ce mercredi jusqu’au 27 mai, dernier jour de la campagne électorale, sont qualifiées par l’opposition d’« une simple série d’inaugurations afin de donner un coup de pouce au candidat du pouvoir en manque de crédibilité ». Les organisations de la société civile, notamment le KMF-CNOE, se sont également montrées sidérées par rapport à cette pratique qui n’a jamais existé dans l’histoire postcoloniale du pays.
Responsabilités. La Haute Cour Constitutionnelle et la Commission Électorale Nationale Indépendante sont, une fois encore, mises devant leurs responsabilités. Florent Rakotoarisoa, au début de la campagne, a d’ailleurs déjà indiqué que son institution veillera au respect strict de la loi. Très critiquées depuis des mois, la HCC et la CENI se trouvent devant une situation inconfortable. Quoi qu’il en soit, jusque-là, les candidats du Firaisankina restent les seuls à s’exprimer par rapport à ces derniers événements. En tout cas, dans le cadre de sa tournée, le président Andry Rajoelina était, hier, à Ikongo. Dans le fief du député Jean Brunelle Razafitsiandraofa pour la distribution des kits solaires. Dans le camp de l’opposition, certaines querelles personnelles restent quand même à dépasser. Après la scission du Collectif des candidats, on voit mal comment ces leaders vont faire pour se mettre d’accord sur la procédure à prendre afin de formuler une plainte commune.
Julien R.
autant de pratiquer la démocratie à la Russe ou à la Chinoise ou tout autre pays africain au même profil !!!!!
au moins le budget de l’Etat ferait une économie ………pour renflouer la Jirama comme exemple actuel !!!
L’opposition a intérêt à ne pas se laisser marcher sur les pieds ! Rainilainga qui n’a jamais mis le pieds à Ikongo même lors des dégâts cycloniques et des drames humains par vile action des » Hery mpamoretana » , trouve maintenant les moyens d’y aller démontrant que c’est minable hypocrite manipulateur !
Les opposants au pouvoir semblent se perdre en conjectures pour avancer dans une même direction . Ils tâtonnent.
Ils semblent emprunter les « lalan-kely » ou ruelles pour prêcher leur vérité à eux ; selon leur version et lecture factuelle.
C’est un peu l’ histoire de l’ aveugle qui va dire à un sourd qu’ il a lu une affiche disant que l’ opposition est unie pour conjurer les échecs en série. Ce dernier s’ adresse à un muet pour lui demander d ‘ en faire une conférence de presse audible et claire . In fine, tout le monde sera très bien informé. Et le tour est joué . Bien que de quoi perdre son latin .
Les malgaches ont besoin des opposants constructifs mais n’ont pas des opposants délinquants.