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mercredi, mai 21, 2025
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Fête de l’Indépendance : Vers une remise gracieuse de peines pour des milliers de prisonniers

La mesure présidentielle diminuera la surpopulation carcérale.

La célébration du 65e anniversaire de l’Indépendance, le 26 juin 2025, sera l’occasion pour le président de la République de se montrer magnanime en accordant une remise gracieuse de peines aux personnes définitivement condamnées à des peines privatives de liberté en cours d’exécution, à la date du décret y afférent.

Deux catégories. Des milliers de condamnés dans les différents établissements pénitentiaires éparpillés sur l’ensemble du territoire, bénéficieront de cette mesure de clémence qui désengorgera un tant soit peu les prisons en proie à une surpopulation carcérale. Comme il est d’usage, il y aura deux catégories de remise de peine : primo, une remise partielle de 3 à 12 mois pour les personnes condamnées à des peines correctionnelles ou de travaux forcés à temps. Cela dépend de la nature et de la durée de la condamnation. Secondo, une remise totale pour les personnes condamnées à des peines correctionnelles ayant purgé au moins un certain nombre d’années de détention (5 ans en général) et âgées de 50 ans et plus pour les femmes et 55 ans ou plus pour les hommes. Remise totale également pour les personnes condamnées à des peines criminelles qui auront purgé au moins une dizaine d’années de prison et dont l’âge est de 55 ans ou plus pour le sexe féminin. Contre 60 ans ou plus pour le sexe masculin. En principe, les mineurs ayant exécuté la moitié de leurs condamnations bénéficieront aussi d’une remise totale de peines. De même, les personnes condamnées ayant fait appel ou cassation mais qui s’en sont désistées dans le délai fixé par le décret présidentiel, pourront bénéficier de cette cause exceptionnelle d’extinction partielle ou totale de la peine.

Peine de castration

En revanche, seront exclues du champ d’application de cette mesure de clémence, les personnes condamnées à des peines privatives de liberté et ayant commis des infractions qui seront listées dans le décret en question. Il s’agit notamment de détournements de deniers publics ; de concussion et corruption ; de blanchiments de capitaux ; de trafics de richesses nationales (or, espèces protégées, bois précieux…) ; de meurtres et assassinats ; de kidnapping… Sans oublier évidemment les crimes de mœurs, entre autres et non des moindres, les viols sur mineurs qui sont passibles de la peine de castration dont la remise partielle ou totale est d’ailleurs judiciairement et cliniquement impossible à réaliser si elle a déjà été… exécutée.

R.O

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3 Commentaires

  1. Commenter :tokony mba asiana sivana ny fanomezana famotsorankeloka,fa misy @reo nahazo grace reo no mivoaka dia manohy ny fanaony iany,ka lasa mirongatra izay tsy izy ny tsy fandripahalemana,efa tena mamay izy @zao,mba tokony arahamaso reo mpamerinkeloka ka vao mamerina dia tokony saziana mafimafy,

  2. « …..l’âge est de 55 ans ou plus pour le sexe féminin »
    Inustice, toujours demander « leur droits », et apres la ministre d*pénalise les hommes. C’est quoi cette bordelle?

  3. Une mesure qui nécessite des analyses psychologiques et méticuleuses de chaque tête de détenu pour que l’ouverture des portes des établissements pénitentiaires par remise de peine ne soit pas une arme à double tranchant ni une double peine pour le citoyen lambda.,si tant est que l’esprit du : il n’y a rien à perdre devient une position dominante chez les bénéficiaires de la mesure.
    Les récidivistes ont leur propre mesure.

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