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vendredi, janvier 24, 2025
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Victimes collatérales

Le coronavirus est en train de faire ses premières « victimes » à Madagascar. Pas de panique ! Il n’y a pas encore de cas avéré, ni même de cas à forte suspicion de maladie à coronavirus chez nous. Mais cette épidémie de coronavirus qui a déjà fait plus de 170 morts, est sur le point d’avoir ses premiers impacts sur la Grande île. Ce, après la suspension du lien aérien direct avec la Chine par la compagnie nationale.

 

Victimes collatérales

 

Air Madagascar vient de décider, par précaution, de suspendre ses vols à destination de Guangzhou à partir de demain, 1er février 2020. Une décision qui n’est pas à discuter, car la santé publique prime sur toute autre considération face à cette épidémie qui sévit déjà dans de nombreux pays du monde, outre la Chine et la ville de Wuhan, son épicentre d’origine. On le sait, les vols vers la Chine représentent un intérêt économique considérable pour Madagascar, avec un nombre important d’opérateurs locaux qui voyagent fréquemment en Chine pour leurs affaires. Il en est de même pour les opérateurs de moindre envergure, voire, moins formels, dont les activités d’importation de Chine alimentent une partie non négligeable du chinatown et du vaste marché du made in China dans la capitale et dans les provinces.

Les affaires se pilotent dorénavant via les moyens virtuels, du moins, durant un mois (pour l’instant), durée de la suspension des vols vers Guangzhou annoncée par Air Madagascar. Les opérateurs qui disposent d’une structure déjà bien rodée en Chine pour faire tourner leurs affaires, ne devraient pas rencontrer de grands problèmes. En revanche, les petits opérateurs ne disposant pas d’une telle structure, souffriront de cette situation car devront ajourner leurs voyages pour de nouvelles prospections, achats et envois des marchandises vers Madagascar. Certains risquent rapidement la rupture de stocks et d’enregistrer des manques à gagner plus ou moins importants, si l’impossibilité de voyager en Chine venait à se prolonger. Auquel cas, ils seraient alors, face à cette épidémie de coronavirus, des victimes collatérales. Mais une fois encore, pas de panique. Nous n’en sommes pas encore là.

Hanitra R.

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