
Depuis son demi-siècle d’existence, c’est la première fois qu’un ambassadeur de France a visité le Centre Médico-Éducatif (CME) Les Orchidées Blanches à Androhibe. C’est dans une ambiance chaleureuse et conviviale qu’il a été accueilli par Thierry Ramaroson, président du conseil d’administration de ce centre, accompagné de ses collaborateurs. Le renforcement de la coopération entre les deux parties a été mis en évidence lors de cette rencontre. « J’ai vu une équipe absolument exceptionnelle avec une volonté d’apporter des solutions concrètes à ces jeunes gens qui ont les mêmes droits, qui sont des êtres strictement égaux à nous, mais auxquels, par une approche globale, on essaie de trouver des solutions », a-t-il déclaré. SEM Arnaud Guillois, accompagné de son équipe, a pu constater de visu les activités du centre ainsi que l’accompagnement des enfants, des jeunes et des adultes qui y sont pris en charge. C’était également l’occasion pour les responsables de ce CME d’exprimer leurs besoins, avec l’écoute bienveillante de SEM Arnaud Guillois. « On va étudier très attentivement les besoins qui m’ont été exprimés dans divers domaines. Avec le PCA, on a évoqué la possibilité de mettre à disposition un volontaire français au sein des Orchidées Blanches », a-t-il poursuivi.
Bénéficiaires
Le CME Les Orchidées Blanches a ouvert ses portes le 12 avril 1974, deux ans après la création de l’AAPEHMM (Association des Amis et Parents d’Enfants Handicapés Mentaux de Madagascar). Il est le premier centre spécialisé dans le suivi médico-psychologique et l’accompagnement des enfants. Les locaux, assez modestes à l’époque, se trouvaient dans une maison traditionnelle située à Ampandrana, louée par l’association. Une vingtaine d’enfants et d’adolescents y étaient accueillis, encadrés par une petite équipe de quatre personnes.
Après avoir traversé des hauts et des bas, le centre dispose actuellement d’un grand domaine, et un effort particulier a été fourni pour améliorer progressivement le cadre éducatif. « Actuellement, 120 personnes bénéficient de l’encadrement et des soins dispensés par le centre, avec 40 éducateurs et employés. Pour le moment, nous limitons notre capacité d’accueil à ce nombre afin de pouvoir offrir aux bénéficiaires un accompagnement et une éducation de qualité », souligne Thierry Ramaroson.
Narindra Rakotobe