
Dans les pays asiatiques, la Chine, la Thaïlande ou le Laos, la street-food est une culture à part entière. À Madagascar, un festival lui sera consacré à partir de demain, pendant trois jours au stade Barea Mahamasina. Par exemple, au Vietnam, le boom de la street-food est en relation étroite avec le saut économique que ce pays a connu dans les années 70. Signe d’un peuple qui travaille sans relâche dans cette partie du globe, ces lieux de restauration sont devenus le symbole d’une époque. Aujourd’hui, le secteur est devenu un potentiel touristique dans ces pays dont la gastronomie date de plusieurs millénaires également. Lors de ces trois jours au stade Barea, plusieurs artistes vont animer la scène. Le groupe Zay, Madmax, Agrad Skaiz et JS, de quoi rameuter tout type de visiteurs et visiteuses. À Madagascar, un pays où plus de la moitié de la population ne mange pas à sa faim où le kere dans des régions du Sud est l’un de ses inlassables maux, la street-food existe depuis l’indépendance. Pour ne citer que les beignets de banane de Selesy à Ambohijatovo Avaratra, Monsieur Lifou à Andohalo, le poulet grillé d’Ambanidia, la soupe au riz et aux brèdes du marché de Mahamasina, etc. Ces spots font partie du patrimoine et de la mémoire culinaire d’une ville en vie.
Maminirina Rado