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dimanche, novembre 2, 2025
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Violences basées sur le genre : Vers l’amélioration de la qualité des données

Les différentes parties prenantes ont réitéré leur engagement pour éradiquer les violences à l’égard des femmes et des filles.

Les bases de données au niveau des structures de prise en charge des violences basées sur le genre seront davantage améliorées. Elles ont bénéficié de matériels informatiques et bureautiques.

« Zéro cas de violence basée sur le genre d’ici 2030 ». Tel est l’objectif fixé par le gouvernement malgache pour favoriser la réalisation d’une croissance économique durable et d’un bien-être social qui profite à tous. Afin d’appuyer l’Etat à atteindre cet objectif, une remise de matériels et d’équipements en faveur des structures de prise en charge des violences basées sur le genre (VBG) a eu lieu hier à la maison commune des Nations Unies à Andraharo. Ces produits informatiques et bureautiques serviront surtout à améliorer la qualité des services rendus des structures en conformité avec les normes standard de prise en charge. Ils faciliteront également la collecte, le traitement et la centralisation des données auprès de chaque structure sans oublier le renforcement de la synergie des interventions entre les différents acteurs en matière de signalement et référencement. « De grands pas ont déjà été entrepris mais beaucoup d’efforts restent encore à faire pour que Madagascar puisse atteindre cet objectif fixé par le pays », selon le représentant du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) à Madagascar, Koffi Kouame.

Équipements. Les matériels remis sont destinés à la Chaîne pénale anti-VBG, aux juridictions de la brigade féminine de proximité, aux centres de santé de référence, aux centres de prise en charge intégrée et aux centres d’écoute et de conseil juridique. Il s’agit entre autres de tables de bureau, laptops, imprimantes, Smartphones, chaises de bureau, tables de réunion, armoires de rangement et power banks. Selon le ministre de la Justice, Imbiki Herilaza, les efforts menés par l’Etat pour combattre ce fléau est déjà sur la bonne voie si l’on ne cite que la mise en place de cette Chaîne pénale anti-VBG. Il a cependant indiqué que les statistiques y afférentes ne seront disponibles que vers mi-décembre mais cette dotation en équipements facilitera la consolidation des données.

Synergies. Le ministre de la Population, de la protection sociale et de la promotion de la femme, Princia Soafilira n’a pas manqué de souligner à cette occasion que la lutte contre les VBG est l’affaire de tous. Le ministère collabore avec plusieurs acteurs et elle a cité comme exemple l’appui de l’association Fitia dans la mise en place de la ligne d’urgence 113. Il y a également le ministère de la Santé publique qui offre des soins médicaux de qualité et gratuits pour les victimes de VBG. Quant au ministère de la Sécurité publique, le contrôleur général de la police nationale, Fanomezantsoa Randrianarison a évoqué la mise en place de la Brigade féminine de proximité depuis l’année 2017 qui traite toutes les formes de violences et bien entendu, c’est un service composé de personnel féminin. Koffi Kouame a encouragé le gouvernement à mobiliser les différents acteurs impliqués dans la lutte contre la VBG en vue d’une meilleure coordination des actions et pour concrétiser ensemble le circuit de prise en charge.

Narindra Rakotobe

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