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mardi, novembre 26, 2024
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Violences et abus sexuels : Les contenus pornographiques faciles d’accès sur les réseaux sociaux, une menace pour les enfants

Les cas de violences sexuelles sur des enfants ou des jeunes filles, surmédiatisés ces derniers temps, inquiètent l’opinion publique, et particulièrement les parents.

Il suffit de quelques clics pour avoir accès, sur les réseaux sociaux, à des images ou à des vidéos à caractère pornographique. Il n’est pas rare de voir défiler sur les fils d’actualité, des suggestions de contenus, formulées en langue malgache, proposant ces contenus moyennant une « petite contribution financière » : « misy sarany kely ». Cela dépasse rarement 5 000 ariary. Certains contenus sont accessibles dès 1 000 ariary en fonction de leur nature et de la netteté des images. Ces contenus pornographiques sont ainsi très faciles d’accès pour ceux qui souhaitent les consulter, y compris les enfants. Un éducateur dans un lycée privé indique que les jeunes garçons, dès la 6e, ne sont pas peu nombreux à avoir accès à ce type de contenus via leurs téléphones portables et un compte fake sur un réseau social en particulier pour les acheter ou les consulter. « Généralement, ces jeunes garçons ne consultent pas ces contenus seuls, mais à plusieurs, autour d’un seul smartphone. Leur comportement est assez typique dans les espaces extérieurs des collèges ou lycées : quand un groupe de garçons se met en cercle autour d’un téléphone, silencieux pendant un long moment, ou parfois se mettent à rire, il y a anguille sous roche. Pour notre part, nous nous donnons le droit de vérifier, les jeunes en question étant, en général, des mineurs », indique notre éducateur, tout en soulignant être pour le règlement interdisant les smartphones en classe.

Pour les spécialistes en pédopsychologie, l’accès des mineurs à ce type de contenus représente un danger pour eux-mêmes et pour les autres enfants, filles ou garçons. En effet, ces contenus à caractère pornographique faussent les références des enfants en matière de sexualité, les amenant à prendre ce qu’ils voient dans ces contenus pour des références, à tel point qu’ils sont tentés de les reproduire. « Les enfants se retrouvent ainsi en danger dans la mesure où ceux qui ont accès à ces contenus risquent de devenir auteurs d’abus sexuels sur d’autres enfants du même âge ou moins âgés ».

Le phénomène est également observé hors des enceintes des établissements scolaires. Il s’agit, cette fois, d’hommes adultes ayant un penchant pour les contenus sexuels en ligne. Dans tous les cas, la facilité avec laquelle ces contenus sont accessibles représente un réel danger, estiment les professionnels de l’éducation et de la santé de la reproduction des adolescents. En dépit des réglementations et des efforts déployés contre la prolifération de ces contenus proposés aux mineurs, force est de constater que les jeunes et les enfants ne sont pas encore suffisamment protégés contre l’exposition à ces types de contenus. Des associations et groupements luttant contre les violences sexuelles – sur des enfants ou sur des adultes – prônent le durcissement des réglementations et de la répression.

Hanitra R.

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2 Commentaires

  1. il est temps de vous mettre au parfum ! cela fait déjà quelques années que la majorité de pays du monde sont sensibilisés au probleme

  2. Qu’est ce qu’on va faire alors de ce garçon violeur de 11 ans ? Appliquez la loi dixit la député du 2ème.

    Hay teo foana i Kristine. Ary lay milliard ray carton ? Tsy teo intsony ine fa Kristi mbola eo. Ny fanararaotam-pahefana, ny halatra be vava, ny fanabeazana… tsy misy miasa saina fa raha i ngah be sola sy pepeta dia loha laharana nareo.

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