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mercredi, novembre 26, 2025
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Violences faites aux femmes : Une célébration passée inaperçue

Les violences faites aux femmes et aux filles restent omniprésentes selon l’UN Madagascar

La célébration de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes n’a pas eu autant de résonance que les années précédentes. Cependant, Madagascar doit encore redoubler d’efforts pour sensibiliser chaque citoyen à ce combat collectif.

Le 25 novembre marque la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. À Madagascar, la commémoration de cette date est restée relativement discrète, bien que des campagnes de sensibilisation soient organisées chaque année. En 2024, l’« Orange Day » s’était tenue sur le kianja hira gasy d’Ampefiloha, en présence de Mialy Rajoelina, des partenaires techniques et financiers, des associations ainsi que de plusieurs ministères. La période du 25 novembre au 10 décembre correspond également à la campagne internationale des 16 jours d’activisme. Cependant, la mobilisation sur les réseaux sociaux demeure timide. Dans sa publication d’hier, l’UN Madagascar a rappelé que les violences faites aux femmes et aux filles restent omniprésentes et que, malgré des décennies de progrès législatifs, l’impunité demeure élevée. Face à ce constat, de nombreux efforts restent nécessaires, même si plusieurs actions ont déjà été entreprises pour lutter contre ces violences. Le gouvernement, engagé dans une politique de rigueur budgétaire et soucieux d’éviter les dépenses inutiles, est néanmoins appelé à renforcer les campagnes de sensibilisation afin de combattre ce fléau qui continue de toucher un grand nombre de femmes dans la société malgache.

Réalisations

Concernant les actions menées par Madagascar, depuis 2019, l’ancienne Première Dame, Mialy Rajoelina en sa qualité de championne désignée par l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la Population), joue un rôle central dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Parmi les réalisations marquantes de son engagement figurent l’adoption par le Parlement de la loi contre les VBG, désormais en vigueur. A cela s’ajoute la création du Centre de Prise en Charge Intégré à Mahamasina par l’Association Fitia, qui, depuis son inauguration, a enregistré jusqu’en 2024 près de 13 854 cas de violences et accompagné plus de 10 796 victimes dans divers domaines tels que le développement personnel, la gestion, la planification familiale, la formation en couture et broderie, ainsi que l’apprentissage culinaire.

Narindra Rakotobe

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