Un jour après le passage du cyclone Belal, les Mauriciens peuvent sortir de leur confinement et sont sidérés de voir les dégâts provoqués par ce météore. Ils ont pris conscience de sa force en voyant les rues jonchées de débris et la montée des eaux qui ont submergé toutes les voies de communication. Le bilan est matériel, mais aussi humain puisqu’il y a eu des morts. La Réunion n’a pas, elle aussi, été épargnée par Belal et les habitants de l’île ont été impressionnés par sa force, mais les secours ont très vite été organisés, des renforts ayant été envoyés de métropole. La grande île, quant à telle, n’a pas été touchée, mais les masses orageuses ont provoqué des pluies torrentielles dans le pays. Le BMGRC a pu tirer des leçons de la manière dont l’organisation des secours a été faite et prépare ses plans d’intervention sur le terrain lors du passage des prochains cyclones.
La Réunion et Maurice durement impactées par Belal
« Nous n’avons pas connu pareille situation depuis le passage du cyclone Firinga, il y a 35 ans » affirme la maire de St Denis de La Réunion. D’habitude, les cyclones ne font que longer l’île, mais cette fois ci, l’a frappé de plein fouet , les vents déferlant avec des rafales de 250 km/h. Il a provoqué le chaos partout, entraînant des glissements de terrain et une montée des eaux. Les habitants ont été priés de rester chez eux, l’électricité et l’eau étant coupés. Les sinistrés ont été hébergés dans des sites aménagés. Les secours ont été vite organisés et les autorités en métropole ont suivi de près la situation. Des renforts de pompiers sont arrivés hier et ont tout de suite été à pied d’œuvre. La vie a repris peu à peu son cours normal. Mais Belal, une fois sorti en mer, s’est dirigé vers l’île Maurice où il s’est déchaîné. Les Mauriciens ont subi le même calvaire que leurs voisins. Les dégâts provoqués sont identiques. A présent, les habitants de nos îles sœurs essaient de retrouver leurs esprits et vont essayer de remettre sur pied toutes les infrastructures qui ont été détruites. Madagascar ne s’est pas trouvée sur sa trajectoire, mais les Malgaches savent que d’autres cyclones sont en formation et aborderont leurs côtes bientôt.
Patrice RABE