
Code strict
La visite d’Etat du président Emmanuel Macron et le Vème Sommet de la Commission de l’Océan Indien (COI) constituaient un double test grandeur nature pour le protocole qui est un code strict régissant notamment l’ordre de préséance tel qu’il est d’ailleurs précisé à haute voix par les différents orateurs par la formule habituelle « en vos grades et rangs respectifs ».
Discordance
En effet, il est d’usage de saluer d’abord la personne qui occupe le niveau hiérarchique le plus élevé en poursuivant dans l’ordre décroissant. Les discours d’ouverture au CCI Ivato hier, n’ont pas dérogé à la règle sauf que la personnalité citée en premier n’était pas toujours la même. Tantôt, c’était le président du pays hôte, en l’occurrence, Andry Rajoelina, tantôt c’était le numéro Un de l’Elysée, Emmanuel Macron. Même topo en ce qui concerne celui qui vient après car une fois, c’est le président comorien Azali Assoumani, une autre fois, c’est le Premier ministre mauricien Navin Ramgoolam. Pareille discordance protocolaire est sans doute due au fait que l’ordre de préséance est généralement déterminé par des textes réglementaires propres à chaque pays ou système politique.
Couac
En revanche, ce qui s’est passé hier sur les hauteurs de la Ville, s’apparentait à un couac pour ne pas dire incident protocolaire. Et ce, en voyant la « Princesse » Ratsimamanga tenir la main du président Emmanuel Macron durant la visite du Rova de Madagasikara ou ex-Palais de la Reine. En tout cas, on n’est plus dans un royaume, ni même dans une monarchie constitutionnelle qui serait régentée par des descendant(e)s d’anciens Rois et/ou Reines.
R.O