
La demande en carburant pour le retour des 3215 véhicules attendus à Antananarivo du 4 au 7 septembre est estimée à environ 128 000 litres.
Grosse. Serait la demande en carburant des jours qui viendront. Lors d’un point de presse organisé lundi dernier, le Col Jeannot Reribaky, Directeur général de l’Agence des Transports Terrestres (ATT), a fait savoir que “128 000 litres de carburants sont nécessaires pour assurer le retour des véhicules à partir du 7 septembre prochain”. Le DG de l’ATT d’interpeller ainsi les responsables des stations-services à “se préparer pour faire face aux demandes”. Un besoin qui pourrait causer quelques pressions aussi bien pour le ravitaillement que pour les stocks. Joint au téléphone pour de plus amples informations concernant la gestion des stocks, Jean Martin Rakotozafy, sénateur et gérant de station-service note : “les compagnies pétrolières ainsi que les gestionnaires des stations-services se sont mobilisés pour garantir la satisfaction des demandes en vue du passage du Saint Père”. Jean Martin Rakotozafy de continuer “des mesures d’accompagnement ont été prises pour renforcer le ravitaillement auprès des stations-services. Pour ne citer que notre cas, nous avons anticipé en assurant les ravitaillements, aussi bien pour la venue des pèlerins que pour leur départ. Nous avons déjà effectué les commandes pour samedi en passant”.
752 000 Personnes sont également attendues dans la capitale malgache du 4 au 7 septembre prochains. Des vagues de marrées humaines seront prévues pour les quelques jours à venir. De leur côté, les responsables annoncent que, des mesures ont été prises pour faire face aux changements apportés par la Visite du Saint Père. Entre autres, le déploiement de milliers d’éléments des forces de l’ordre et l’utilisation d’environ deux cent caméras de surveillances pour la sécurité ou encore l’organisation stricte des entrées et sorties des véhicules dans la capitale. Sans oublier, le renforcement des sensibilisations pour prévenir les dangers sur les routes nationales, l’on serait toutefois – en droit – de se demander si lesdites mesures pourraient vraiment assurer un passage sans souci des pèlerins – catholiques ou non – dans la capitale malgache. Ce qui est sûr c’est que la venue des 700 000 personnes à Antananarivo apportera un changement – du moins passager – sur le quotidien économique que social.
José Belalahy