La pluralité sera au rendez-vous en 2018 et aux élections futures car les chrétiens vont sortir de leur mutisme et de leur inertie. En effet, le « Vovonana Kristianina Malagasy » (VKM) entend participer dorénavant à la vie politique du pays à travers les élections. C’est ce que les membres de cette plateforme ont fait savoir hier à Anosy. « Les différents problèmes qui gangrènent le pays, notamment la corruption généralisée, empêchent Madagascar d’avancer », a lancé Perle Rasoloarijao, secrétaire générale du VKM. Pour elle, il faut « agir dans la vérité et la transparence lesquelles sont les piliers du développement du pays ».
Elections. Désormais, le VKM participera à la course aux mandats électifs qu’il s’agisse d’élections politiques stricto sensu, ou d’élections politico-administratives. « Nous allons présenter un candidat pour chaque élection », a dévoilé Rakotonirina Solonjatovo, président de la plateforme. Car, pour lui, l’heure du changement est arrivée et les règles sont sensiblement claires : aucune démagogie. D’ailleurs, c’est ce que la SG a soulevé : « les dirigeants ne doivent pas mentir et ne doivent promettre que ceux qu’ils sont en mesure de réaliser ». Référence peut-être à la notoire phrase de l’ex-candidat numéro 3 aux dernières élections présidentielles de 2013 quand il a été interrogé sur le délestage. Dans un futur proche, le VKM va procéder à une campagne de sensibilisation dans toute l’île dans la mesure où, d’après son président, « les problèmes de Madagascar ne peuvent plus être résolus par des humanistes, il faut recourir à des chrétiens engagés ».
Aina Bovel