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mercredi, mai 14, 2025
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Vol de nickel à Ambatovy : le suspect de nouveau entre les mains de la gendarmerie

Le nickel d’Ambatovy avait l’objet d’un vol par un réseau bien organisé
Le nickel d’Ambatovy avait l’objet d’un vol par un réseau bien organisé.

Les autorités judiciaires vont-ils maintenant assumer convenablement leur rôle sur l’affaire du vol de nickel à Ambatovy ?  C’est ce qu’espèrent, en tout cas les justiciables, depuis que le principal suspect est de nouveau entre les mains de la gendarmerie. Il s’agit, en l’occurrence de M.P ; un ressortissant polonais qui fait visiblement partie d’un véritable réseau dans ce genre de vol.

Selon nos informations, les auteurs des vols dont Ambatovy figure parmi les victimes  agissent en groupe à travers une entreprise écran immatriculée aux Seychelles et dirigée, justement, par le Polonais en question. Ce dernier, rappelons-le, avait été arrêté à l’aéroport international d’Ivato le 1er octobre 2014, avec 54 briquettes de nickel dans sa valise, alors qu’il embarquait à destination de Maurice.  En tout cas, son réseau semble très actif puisque  courant 2014, la bande  aurait déjà pu détourner plus de 80 tonnes de nickel dont plusieurs conteneurs envoyés en Corée à cette période étaient remplis de cailloux. C’est d’ailleurs cet incident qui a poussé les autorités coréennes à avertir Ambatovy. Et après les enquêtes d’usage initiées depuis qu’Ambatovy s’est porté partie civile, la bande du Polonais avait été identifiée.

Plus tard, par on ne sait quelle magie, les auteurs ont été relaxés. Et le chef polonais s’est même payé le luxe de revenir à Madagascar, il y a une dizaine de jours. Une initiative qui lui a valu une nouvelle arrestation à Ivato où la Police des frontières a de nouveau procédé à son audition  avant son placement en garde à vue. Mais depuis, l’homme multiplie les subterfuges pour se soustraire à la justice. En déclarant notamment des fausses maladies. Expulsé récemment d’un hôpital pour avoir refusé de se faire scanner, il est de nouveau entre les mains de la gendarmerie qui, espérons-le, va pouvoir boucler  correctement ce dossier qui risque de porter un nouveau coup à l’image déjà noircie de la justice et de l’environnement des affaires à Madagascar.

R.Edmond.

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