On a beau dire que les mesures sont drastiques et la mise en quarantaine des passagers est systématique. Maintenant que la déclaration est sortie de la bouche du Numéro Un de l’État sur le cas d’une jeune femme de 19 ans dont le résultat du test en coronavirus est déclaré positif, les passagers ayant pris le même avion que la concernée ont paniqué. Il y a de quoi avec la forte présomption qu’ils sont des porteurs sains du virus. Le Conseil des ministres de samedi dernier a indiqué que tous ceux qui ont débarqué sur le sol malgache durant les 14 derniers jours seront examinés. A la lecture de la décision, on fera tout pour récupérer ces personnes dont les passagers du Vol MK288 de l’Airbus 330-200, à destination de l’île Maurice, et éventuellement de les mettre en quarantaine. Une sorte de médecin après la mort que même les concernés trouvent ridicule. « A mon arrivée à Ivato, j’ai pensé que je ne verrai ma famille qu’après 14 jours. On m’a informé que les passagers seront mis systématiquement en quarantaine. Ce qui ne fut pas le cas, tous les 400 personnes transportées par l’Airbus du vol MK288 ont pu tout de suite sortir de l’aéroport après les formalités d’usage » a expliqué l’un des passagers qui a accepté de témoigner sous couvert d’anonymat. « Quid de ma santé et celle de ma famille ? Quid de tous les passagers de cet avion ? » s’interroge-t-il. Un certaine laxisme qui rend la situation difficile vu que ces personnes se sont maintenant éparpillées dans l’île. Probablement, il n’y avait que les passagers du vol à destination de la France qui ont préoccupé les autorités pour la mise en quarantaine où le confinement dans les hôtels. Un vent de panique a soufflé sur le réseau social hier concernant la jeune fille de 19 ans. Selon cette rumeur, elle a péri durant son traitement. Une rumeur qui a été vite démentie par la Directeure de cabinet de la Présidence sur son compte facebook. En situation de crise comme le pays traverse actuellement, on invite les citoyens à ne pas critiquer mais essayer de trouver ensemble une solution commune. Même le chef de l’État a incité son gouvernement à partager cet état d’esprit. Une sage décision pourvu qu’il n’y ait plus de laxisme et de négligences dans l’exécution des ordres puisque l’heure est grave.
D.R