Le projet Volamena, un concours inter-lycée de débat, entre dans sa deuxième phase samedi 18 janvier prochain.
« Le projet a débuté en septembre de l’année dernière », selon les explications de Tambiniaina David Ramaheninarison, le fondateur et le gérant actuel du JE – Le Journal des étudiants, l’entreprise qui organise le concours Volamena.
16 lycées ont été invités à participer au projet et ont bénéficié d’une soixantaine de formations dans un premier temps. À la fin des formations, des concours de sélection interne ont été organisés pour déterminer les représentants de chaque lycée qui participeront à la deuxième phase du concours : la 8e de finale qui aura lieu à la Cité des Cultures samedi 18 janvier prochain.
Chaque lycée sera ainsi représenté par trois élèves de classes différentes. Deux équipes concurrentes s’affronteront sur un thème préalablement octroyé et seront invitées à préparer les positions appuyant et réfutant le thème. La position définitive à défendre sera tirée au sort 5 minutes avant le débat.
L’épreuve se déroule en ping pong. Chaque équipe dispose de 2 minutes d’introduction, 3 minutes d’argumentation, 3 minutes de contre-argumentation et 2 minutes de conclusion.
L’équipe qui obtiendra le plus de points gagnera et passera à la prochaine étape.
Après cette 8e de finale, les concurrents restants feront face aux quarts de finale, prévus se tenir le samedi 8 février 2025.
On sait également que les demi-finales du concours se dérouleront le samedi 22 février dans les locaux de l’ESCM. Mais les lauréats seront connus lors de la Grande finale programmée pour le samedi 19 avril 2025.
À ce moment-là, un prix numéraire de 300 000 ariary sera attribué au club élu meilleur coach.
L’équipe championne se verra attribuer un prix de trois millions d’ariary. Quant au meilleur orateur, il recevra un prix de 200 000 ariary. Ces prix serviront cependant uniquement à financer les études des gagnants. Ils ne seront pas directement octroyés aux lauréats mais serviront à payer leurs frais d’inscription ou de cours dans les établissements ou centres de formation de leurs choix.
Hanitra Andria
