
La Coupe d’Afrique des Clubs champions d’Afrique débute mal pour le GNVB qui avait, autant le dire, devant lui une équipe trop forte et qui évolue de surcroît dans son jardin au Caire. L’apprentissage va se poursuivre pour cette équipe malgache qui se faisait déjà une raison bien avant de partir en Egypte et qui a même accepté un moment de ne pas partir. La deuxième défaite devant les Ougandais de Christian University d’hier montre tout le chemin qui reste à parcourir.
Battu d’entrée par le Smouha, le GNVB n’a jamais su trouver les moyens de contrer ses adversaires qui ne sont pas passés par quatre chemins pour infliger une sévère correction de trois sets à 0. Et avec la manière car les Egyptiens ont bouclé le premier set par 25 à 8 qui mesure mieux l’écart qui sépare les Egyptiens aux Malgaches qualifiés par la presse locale comme les moins expérimentés du lot.
Sursaut d’orgueil. Toujours est-il qu’emmené par un très grand Mamizara, le GNVB tentait de répondre au Smouha en le faisant douter puisque les Egyptiens ne s’imposaient seulement au second set que par 25 à 23.
On croyait alors au réveil malgache mais c’était tout juste un petit sursaut d’orgueil que les hommes de Honoré Razafinjatovo ont payé cash puisque fatigués, ils se sont de nouveau inclinés par 25 à 13.
Des scores sévères en fait mais prévisibles face au Smouha qui a terminé à la troisième place du sommet africain de 2018 derrière l’intouchable Al Ahly, le champion des deux dernières années.
La seconde journée d’hier a vu un GNVB plus motivé mais cela n’a pas été suffisant pour détrôner des Ougandais bien supérieurs aux contres. Après avoir échoué au premier set par 25 à 19, le GNVB faisait illusion au second en allant au tie break avant de céder par 27 à 29.
Comme lors du premier match, la fatigue a eu raison des gendarmes qui s’inclinaient par 25 à 22.
Souvenir, souvenir…Ce retour dans la scène africaine de volley-ball montre à quel point Madagascar doit encore batailler ferme pour espérer retrouver le niveau du volley-ball des années 70 où l’équipe nationale a terminé à deux reprises à la troisième place continentale. Elle a ramené le bronze en 1971 et en 1979. Un lointain souvenir en fait mais avec d’authentiques champions dont Fanesy pour ne citer que l’icône tuléarois.
Voici par ailleurs la répartition des poules qui donne un léger avantage pour le camp malgache avec seulement cinq équipes dans sa poule contre six pour les poules C et B :
Poule A: Ahly (EGY)- Injis (CIV)- Police 6 (BOT)- Mugher (ETH)- Ahly Tripoli (LBA)
Poule B: Smouha (EGY)- Gisagare (RWA)- Christian (UGA)- Gendarmerie (MAD)- Etihad (LBA)
Poule C: Swehly (LBA)- Rukinzo (BDI)- Woliata (ETH)- Prisons (KEN)- Espoir (COD)- FAP (CMR)
Poule D: GSU (KEN)- University (ZIM)- AS Fag (GUI)- Mwangaza(COD)- Nemostars (UGA)- Asaria (LBA)
Clément RABARY