
Les volleyeurs de la CNaPS n’ont pas véritablement baissé les bras face à la décision de la Fédération d’avoir fait rejouer la finale alors qu’ils étaient en train de soigner leurs blessés et que les règlements n’autorisent pas le remplacement des joueurs ayant figuré sur la feuille de match.
L’affaire sur les incidents de la finale du championnat de Madagascar de volley-ball est loin d’être close. En tous cas pas pour la CNaPS qui se sent lésée selon les propres termes du président de la Mutuelle de la CNaPS, Tex Randriamanantena, qui ne se fait pas à l’idée des agissements du président de la Fédération pour trouver une solution à cette crise, car c’en était une.
« Quoiqu’on dise, nous avons eu quatre blessés qui avaient été certifiés par le personnel médical et cela doit suffire pour reporter le match et ne pas s’entêter à faire jouer une finale alors que la partie adverse n’était pas en mesure de le faire », confie Tex qui affirme ne pas vouloir s’arrêter là.
« Nous allons saisir le ministère des Sports pour faire part de nos doléances, mais au besoin, nous ferons un rapport aux instances internationales », rapporte encore le président de la Mutuelle.
« Le passé de GNVB ne nous intéresse pas, mais on devait tout de même savoir que ces gendarmes ont également eu le titre de champion de Madagascar en battant Tiavo par forfait en 2013 », précise un ancien joueur de Tiavo et de rajouter qu’à sa place, ce club ne devait pas être fier d’avoir agi de la sorte. Et il a parfaitement raison, car c’est sur le terrain et en face d’un adversaire que tout devait se jouer. Toute autre référence aux règlements n’est qu’une échappatoire dans la mesure où le gymnase du CRJS à Toamasina n’était pas dans les règles et ne présentait pas toutes les garanties nécessaires à la tenue d’une finale nationale.
Affaire à suivre…
Clément RABARY