L’AMVB ou Andohan’i Mandroseza volley-ball est pour la deuxième fois vice-championne de Madagascar chez les dames. Ce n’est pas rien. Et elles veulent aller encore plus loin en voulant participer à la Coupe des Clubs de la Zone 7. Retour sur le sommet national.
Midi Madagasikara : Comment s’est préparé ce sommet ?
Régine Horace, capitaine AMVB « Depuis bien des mois, nous avons commencé par le championnat Analamanga, puis nous avons participé au tournoi organisé par la Gendarmerie. Les résultats n’ont pas été assez satisfaisants, si bien qu’automatiquement tout le monde a compris qu’il fallait que nous nous investissions encore plus. Aussi nous avons augmenté nos séances d’entraînement. Nous revenons de loin ».
M M : Comment avez-vous vécu la finale ?
R.G : « Comment avez-vous vécu la finale? Après 10 jours de compétition, nous avons compris qu’il fallait que nous donnions tout, tout le reste d’énergie qu’il nous restait. C’était « THE » match, il y aurait une équipe championne et l’autre vice championne. Bien évidemment, nous aurons préféré être championnes ».
M.M. : Déçues ?
R.G. : « Absolument non, nous sommes satisfaites de notre parcours. Nous sommes vice- championnes de Madagascar pour la 2e année consécutive, ce n’est pas rien ! Nous avons remporté le 1er set, ce qui veut dire que nous nous sommes améliorées par rapport à l’année dernière. Et puis nous avons bien joué, nous avons toutes donné le meilleur de nous-mêmes. Vraiment aucun regret ».
La prochaine étape?
R.G. « Après une bonne quinzaine de repos, nous avons repris nos entraînements. Nous espérons pouvoir défendre les couleurs malgaches lors de la prochaine coupe des clubs de l’océan Indien qui se tiendra à Maurice fin novembre prochain en vue d’une qualification pour la CAN. Même si nous n’avons pas encore trouvé les fonds nécessaires pour ce déplacement. Alors je saisis cette occasion pour lancer un appel à toute personne morale ou physique qui voudrait bien vivre cette aventure avec nous ».
Qui sont les membres de l’équipe ?
R.G. « Nous sommes actuellement 12 joueuses et 2 entraîneurs et toute la cité Mandroseza. Ca fait une grosse équipe ! Mais pour les joueuses, c’est une réelle combinaison entre jeunes talents et joueuses expérimentées ».
Comment jonglez-vous entre volley et profession/études?
R.G. « Le volley c’est une passion, on ne peut malheureusement pas en vivre ! Toutes les joueuses sont encore soit encore étudiantes, à l’université tout de même, soit déjà dans le monde du travail. Il y a une règle importante au sein du club, les études et le travail seront toujours priorisés. Si une joueuse n’est pas disponible à un moment, jamais cela ne lui sera reproché. Nos horaires d’entraînement se tiennent soit tôt le matin, soit en soirée. Alors le plus dur c’est plutôt de jongler entre le volley et la vie de famille ».
Recueillis par Anny Andrianaivonirina
