Une mère de famille a retrouvé la liberté saine et sauve le 31 décembre 2017 après avoir été enlevée et séquestrée pendant quatre jours par des bandits pour une affaire de mercure. Ses sept ravisseurs ont été capturés avec un pistolet automatique de calibre 7,65 mm et une voiture 4×4 qu’ils ont utilisée pour commettre leur méfait.
Selon les informations, cette femme a été vue entre les mains de ces bandits le 28 décembre suite à une transaction ratée de vente de mercure pesant 6 kg. Les présumés kidnappeurs l’ont pris en otage afin de faire chanter son fils qui avait affaire avec eux et la victime y aurait joué le rôle d’intermédiaire entre le paysan propriétaire de la marchandise et les acheteurs qui n’étaient autres que les kidnappeurs. Le 28 décembre, ces derniers sont venus à Ihosy, chef-lieu de la région Ihorombe pour rencontrer ce paysan. Or, les choses ont mal tourné, car ce dernier n’a pas honoré le rendez-vous. Selon toujours nos sources, il s’est éclipsé après avoir constaté quelque chose de suspect chez ses prétendus clients. Ahuris, ces derniers ont décidé de s’en prendre à la femme déclarée comme étant intermédiaire. Le 30 décembre, ces sept individus ont contacté le fils de cette femme pour lui communiquer l’endroit où il devra remettre la marchandise en échange de sa mère tout en soulignant qu’ils sont à Antananarivo. Ainsi, il fut convenu que cela devra se faire à Vondrozo, dans la région Atsimo-Atsinanana. Pourtant, la famille de l’enlevée a tout de suite porté plainte auprès de la Gendarmerie d’Ihosy qui a, tout de suite, mis les dispositifs nécessaires pour traquer les malfaiteurs. Les investigations menées par la gendarmerie auxquelles ont contribué le groupement d’Ihorombe, de la Haute-Matsiatra et Atsimo-Atsinanana, ont débouché sur l’arrestation des sept ravisseurs dans un hôtel à Vondrozo la matinée du 31 décembre où ils ont incarcéré leur prisonnière. En effet la mère de famille a été libérée. On attend alors la suite de cette affaire dont l’enquête est confiée au Groupe d’appui à la Police judiciaire de la Gendarmerie de Farafangana.
T.M.