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Pour les petits mendiants de Mahajanga, le “Bord” reste leur lieu de prédilection. Le “Bord”ou boulevard Poincarré : toujours aussi festif dès la tombée du jour. Cette aire festive est aussi devenue le repère des étrangers en quête de jeunes filles pour les emmener au lit. Parfois, cela choque de voir ces sexagénaires aborder des gamines de 15 ans. L’une d’elle témoigne, « Je suis sortie avec un vazaha récemment, ensuite nous avons rompu » ; à force d’être questionnée, elle finit par avouer qu’elle est mineure.
- L’insécurité devient la litanie des habitants de Mahajanga. Des quartiers comme Tsararano ambony sont considérés comme un « no man’s land ». Parfois, il y a du rajout et de l’embellissement de la part des locaux. Par ailleurs, les lieux populaires comme le “Bord” et les plages sont encore sécurisés. Les marchés, à l’instar de celui de Mahabibo, nécessitent de la prudence, surtout pour les vacanciers.
- Le meilleur moyen de locomotion dans la Cité des fleurs reste le Bajaj, dont la course en ville est de 1.000 ariary. Très pratique pour faire des va-et-vient à Mahajanga. Le ticket pour les quartiers en périphérie est de 1.500 ariary par personne. Donc pour un couple, cela coûte 2.000 ariary si c’est dans le centre- Les bagages peuvent aussi être soumis à des frais de transport.
Maminirina Rado