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dimanche, juin 8, 2025
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Vulnérabilités aux aléas climatiques : Vers l’adhésion de Madagascar à une assurance africaine ?

La sècheresse figure parmi les freins au développement de Madagascar.

Faire face aux catastrophes naturelles nécessite des fonds colossaux que Madagascar n’arrive pas, en majeure partie des cas, à assurer. L’intégration dans le mécanisme African Risc Capacity se trouverait être un meilleur moyen de palier à ce manque.

Madagascar fait partie des pays les plus vulnérables aux aléas climatiques, c’est une vérité. Et les cas ne manquent pas si l’on ne cite que les récentes sècheresses survenues dernièrement dans la capitale malgache mais aussi dans certaines régions du Sud. Engendrant différentes formes d’insécurité et impactant sur les valeurs sociétales elles-mêmes, les sècheresses sont « devenues une tendance lourde et réelle pour bon nombre de pays Africains », y compris Madagascar. Les conséquences peuvent dans ce cas être ressenties au niveau transnational ou même régional. L’atelier de renforcement des capacités des acteurs nationaux au mécanisme d’assurance African Risk Capacity tombent dans ce cas à point nommé. S’étalant sur deux jours, ledit atelier regroupe des participants issus de différents ministères tels que celui de l’agriculture ou d’organisme rattaché comme le CPGU. L’atelier consiste également à « doter les participants des outils nécessaires au développement de couverture paramétrique sur la sècheresse ainsi qu’à l’élaboration d’un plan de contingence » d’après le secrétaire exécutif de la CPGU, le général Mamy Razakanaivo. Ce dernier d’ajouter que l’objectif de cet atelier « consiste aussi à permettre au pays d’élaborer son profil sècheresse ».

Assurance. Il convient de rappeler que l’African risk Capacity correspond à un mécanisme de mutuelle d’assurance au niveau de l’Union Africaine. Fournissant aux pays membres des fonds de secours en cas de catastrophes naturelles, ledit mécanisme ayant été mis en place auprès des pays membres afin qu’ils puissent  mieux se relever après les passages des catastrophes. Lesdits fonds ne peuvent toutefois être octroyés sans le paiement d’une cotisation annuelle. Le général Mamy Razakanaivo d’expliquer que « Madagascar pourrait bénéficier d’environ quatre cent millions de dollars en cas de sècheresse s’il paie quatre cent mille dollars par an ». Une somme devant permettre au pays de faire face à cette catastrophe si elle est utilisée à bon escient.  

José Belalahy

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