Chose promis, chose due ! Et oui ! Le grand Wawa promet de l’ambiance partout où il va. Une fois de plus, il a joué à guichets fermés dimanche dernier au Carlton lors de la présentation de vœux des membres de l’Association Sambaviens d’entraides pour le développement (ASED). A la demande de ses fans, son nouveau tube « Manonga l’escalier », a été joué à plusieurs reprises. Egal à lui-même, avec des thèmes parlant des réalités sociales, il a fait part de sa noblesse par la reprise de ses titres « Tsy voavidim-bola », qui cette fois-ci n’était pas accompagné de Stéphanie mais de Laureine. Une artiste pas connu du grand public mais qui a repris la voix de Stéphanie qu’on ne pourrait les distinguer sans y avoir assisté. Le public était encore plus survolté par du « mogodro » avec « Wa si pia vo moja » et « Alatsiha », du reggae avec « Vanah ». Mais l’entrée des morceaux « Aboaha raha hainao » ou encore du fameux « Maresaka », a enflammé ses inconditionnels dimanche dernier. Parler de ses titres tout comme son style, à cheval entre le « salegy » d’ « Androna » et du « Goma » du Nord, sa manière d’arranger du « salegy » avec du « reggae », ou encore du « mogodro, parfois même du « Dahira », fait de Wawa un artiste unique en son genre. Garant de sa notoriété devant les inconditionnels du « salegy mafana », ses qualités de danseur inestimable ont également fait parler de lui jusqu’à l’aube. Lors de cette soirée, plusieurs artistes connus dans le milieu du « salegy mafana » ont répondu présent à ne citer que Flavien, Martin, l’ami Eugène et Liannah.
BJ Chirac