Contexte de crise sanitaire étant, mieux vaut limiter au maximum les déplacements et les circulations des personnes, quitte à renoncer aux sorties, pique-niques et autres week-ends d’évasion durant le week-end de Pâques. C’est en tout cas ce que préconise l’Agence des Transports Terrestres (ATT) face à la hausse du nombre de contaminations au coronavirus. « En cas de déplacement inévitable, le respect de toutes les mesures barrières est une priorité absolue », a déclaré le directeur général de l’ATT, le général Reribake Jeannot, rappelant les mesures en question, notamment le port du masque et le lavage fréquent des mains pour tous les passagers des taxis-be et taxis-brousse, ainsi que le respect de la distanciation. Pour l’heure, les circulations restent autorisées, hormis pour Mahajanga, Ambato Boeny, Marovoay et Nosy-Be, ces localités étant actuellement sous cloche et ce, jusqu’au 6 avril 2021.
Taxi-be. L’usage des strapontins reste interdit dans les taxis-be, lesquels doivent aussi disposer d’un gel hydro-alcoolique à l’usage des passagers, et désinfecter les véhicules toutes les 48 heures. Au niveau du nombre de passagers autorisés, l’ATT rappelle les mesures déjà en vigueur depuis le début de la crise sanitaire : 4 passagers par banquette pour les véhicules de type Sprinter, et 3 par banquette pour les taxis-be de type Mazda. Et afin de limiter les possibilités de contamination, l’ATT préconise aux usagers de prendre quelques précautions : d’une part, éviter de changer de place dans le véhicule durant le trajet, et d’autre part, limiter la circulation des billets. Autrement dit, il est préférable de payer le ticket de taxi-be au prix juste, afin que le receveur n’aie pas à rendre la monnaie, les billets de banque étant des vecteurs de microbes par excellence.
Taxi-brousse et taxi-ville. Pour les taxis-brousse, outre la mise à disposition d’un flacon de gel hydro-alcoolique, la désinfection du véhicule toutes les 48 heures est une obligation. De même, la mise à disposition d’un dispositif de désinfection des chaussures est obligatoire. Ledit dispositif est destiné aux passagers avant l’accès à bord du véhicule. Au niveau du nombre de passagers autorisés, celui-ci doit être en conformité avec le nombre indiqué dans la licence d’exploitation. Et comme il s’agit généralement, pour les taxis-brousse, de déplacements de longue distance, il est préconisé de veiller à ce que l’air circule dans le véhicule en gardant les vitres ouvertes autant que possible durant le trajet. Quant aux véhicules triporteurs de type Bajaj et les taxis-ville, les désinfections sont également obligatoires.
La majorité de ces mesures est en vigueur depuis le début de la crise sanitaire. Mais force est de constater que des lacunes subsistent au niveau de l’application sur le terrain. Les négligences se multiplient, avec ce que cela implique de risque au niveau de la propagation du coronavirus. Durant le week-end pascal, et face à la deuxième vague qui fait rage actuellement, des contrôles plus stricts s’imposent afin d’éviter les risques de contamination.
Hanitra R.