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dimanche, juillet 6, 2025
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Willy Razafinjatovo et Arlette Ramaroson : Non à la fermeture de sociétés en cette période de crise

Ramaroson Arlette et Willy Razafinjatovo sont tous les deux contre la fermeture d’entreprises en cette période de crise. (Photo Princy)

L’affaire Magro, notamment sa fermeture, suscite non seulement des commentaires sur les réseaux sociaux mais aussi chez bon nombre de gens. Sur ce point, une conférence de presse s’est tenue hier matin, à l’hôtel Colbert. Arlette Ramaroson, l’ancienne magistrate sur le plan international et Me Willy Razafinjatovo dit Olala ont dirigé le débat.

Tous les deux ont été unanimes qu’il ne faudrait pas procéder à des fermetures de sociétés en cette période d’état d’urgence sanitaire, voire de crise même. Tour à tour, ils ont pris la parole. Arlette Ramaroson se demande, « on est dans une situation sanitaire, les gens ont le droit de travailler », tout en signalant au passage que nous avions signé le pacte relatif aux droits sociaux, économiques et culturels. Pourtant, a-t-elle dit « nous avions mis en place le vatsy tsinjo, or l’on procède à la fermeture d’entreprises entraînant de ce fait des chômeurs ». Dans la même foulée, Olala de préciser que « nous défendons les intérêts du peuple malagasy mais pas de Tiko. Nous n’avions pas de coloration politique ». Et de continuer que « la vie est dure actuellement, pourtant les gens sont obligés d’abandonner leur travail ».

Rancune personnelle. Sur un tout autre sujet, l’ancienne juriste internationale, de mentionner le cas des propriétaires de pavillons à Analakely qui ont été priés de quitter le lieu. A elle de souligner qu’ »en aucun cas, personne ne sera privée de ses moyens de subsistance. Il ne faudrait pas céder la place à la rancune personnelle ”. Me Willy Razafinjatovo de se demander de son côté, « où est-ce qu’on est avec la continuité de l’Etat ? ». D’autres cas ont été également soulevés par ces deux juristes, à savoir le cas d’Ambovombe où un « tsena manara-penitra » va être installé. Pour l’ancienne magistrate, « lorsque tout le monde est guéri (sous-entendu de la Covid-19), on pourrait penser à la réalisation des projets présidentiels ». La mutinerie ou la tuerie à Farafangana, c’est selon, a été considérée de meurtre et d’assassinat par Arlette Ramaroson. Sur cette même lancée, Olala de souligner tout simplement qu’ils (les détenus) ont droit à la vie.

Dominique R.

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